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Santé
Fibrome : quels aliments peuvent le traiter ?
Bonjour Docteur,
‘’Je voudrais savoir, Docteur, quels aliments peuvent traiter un fibrome sans avoir à passer par la chirurgie?’’
Barthélémy, 48 ans

La réponse de l'expert
« Il n'y a pas d'aliment particulier qui puisse vous aider à traiter votre fibrome. Toutefois, il est conseillé de diminuer la consommation des viandes et les produits laitiers entiers, à moins qu’ils soient certifiés biologiques. Aussi, est-il recommandé d’adopter une alimentation faible en gras: viande rouge, charcuteries, friture, panure, sauces grasses, crème, crème sure, vinaigrette crémeuse, beurre, margarine, saindoux, suif, shortening, pâtisseries, beignets, croissants, tartes, gâteaux, brioches, chocolats, fromages à plus de 20 % m.g. »





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Docteur, la prise de la pilule peut-elle entraîner le développement des kystes ovariens ?
La prise de la pilule peut-elle entraîner le développement des kystes ovariens ? Les kystes ovariens organiques disparaissent-ils seuls ou faut-il opérer ?

La réponse du docteur
« Non, la prise de la pilule ne peut pas entraîner le développement de kystes ovariens. Au contraire. Un kyste organique ne disparaît jamais seul. On surveille les kystes organiques à six mois, à neuf mois, à un an… S'ils sont stables et si les marqueurs (prise de sang) sont normaux, il n'est pas nécessaire d'opérer.

En revanche, on opère les kystes organiques lorsqu'ils sont trop gros, lorsqu'ils peuvent entraîner une nécrose de la trompe. On opère aussi quand on a des gros kystes de l'ovaire avec dedans soit des dents, soit des cheveux… mais dans ce cas, ils sont bénins. Et il y a aussi le risque de cancer de l'ovaire. C'est un cancer très rare qui touche plutôt la femme âgée et il faut faire attention de ne pas passer à côté de ce cancer. »





afriquefemme.com

Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé, rendu public lundi, près de 9o % des habitants de la planète respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque 7 millions de décès par an dont environ 600 000 enfants de moins de 15 ans.


La pollution de l'air tue chaque année 600 000 enfants, selon l'OMS



Le constat est alarmant. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 600 000 enfants de moins de 15 ans meurent chaque année en raison d'infections aiguës des voies respiratoires dues à la pollution de l'air, tant intérieur qu'extérieur, alerte l'OMS dans un rapport publié lundi 29 octobre.

La pollution de l'air est "le nouveau tabac", selon le directeur général de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, alors que se tient la première conférence mondiale sur "la pollution de l'air et la santé", à Genève.

Le rapport révèle que chaque jour, environ 93 % des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d'enfants) respirent un air si pollué qu'il met gravement en danger leur santé et leur développement.

Sept millions de décès chaque année

Selon l'OMS, environ 91 % des habitants de la planète respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque 7 millions de décès chaque année. "Cette crise de santé publique fait l'objet d'une attention accrue, mais un aspect critique est souvent négligé : comment la pollution de l'air affecte particulièrement les enfants", relève l'OMS.

En 2016, la pollution de l'air à l'intérieur des foyers et à l'extérieur a entraîné la mort de 543 000 enfants de moins de 5 ans et de 52 000 enfants âgés de 5 à 15 ans en raison d'infections aiguës des voies respiratoires, selon le rapport.

Les experts expliquent également que les femmes enceintes exposées à de l'air pollué sont plus susceptibles d'accoucher prématurément et d'avoir des bébés de faible poids à la naissance. La pollution de l'air affecte également le développement neurologique et les capacités cognitives des enfants. En outre, les enfants qui ont été exposés à des niveaux élevés de pollution de l'air peuvent être plus à risque de développer des maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires plus tard dans leur vie.

Transition vers les "énergies renouvelables"

L'une des raisons pour lesquelles les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution atmosphérique est qu'ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent donc plus de polluants, pointe l'OMS. En outre, les enfants vivent plus près du sol, où certains polluants atteignent des concentrations maximales, à un moment où leur cerveau et leur corps sont encore en développement.

Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont également plus vulnérables à la pollution de l'air dans les foyers qui utilisent régulièrement des technologies et combustibles polluants pour cuisiner, se chauffer et s'éclairer.

Lors d'une téléconférence de presse, le Dr Maria Neira, directeur du département Santé publique de l'OMS, a affirmé que la priorité pour la communauté internationale était d'accélérer la transition vers les "énergies propres, renouvelables".





france24.com

Les cardiologues estiment que 30% des Sénégalais sont hypertendus. A Gandiol (Saint-Louis), par exemple, plus de 50% des adultes consultés souffrent de l’hypertension, selon un des spécialistes El Hadj Ndiogou Diop. Les médecins spécialistes, alertent le gouvernement du Sénégal pour qu’il combatte efficacement cette maladie.


L’hypertension gagne du terrain au Sénégal

L’hypertension est une élévation anormale de la pression du sang dans les artères due de plusieurs facteurs. C’est seulement en  mesurant cette pression qu’on peut  détecter cette maladie.

Pour ce qui est de la prévention, les médecins conseillent aux populations de veiller à avoir une bonne hygiène alimentaire, éviter de manger trop salé surtout avec la prolifération des bouillons dans les repas.

Aussi,  le cardiologue Ousmane Dièye, cardiologue  précise que la sédentarité favorise l’obésité ainsi que la consommation d’aliments gras et sucrés. Il est  important de faire beaucoup d’activité physique pour préserver sa santé. Entre autres facteurs de l’hypertension hormis l’hérédité, il y a la consommation de l’alcool et du tabac.

C’est suite à des consultations effectuées dans le nord du pays que le spécialiste en la matière, El Hadj Ndiogou Diop, s’est rendu compte de l’ampleur du fléau. Les résultats  de ses consultations à Gandiol,  près de Saint-Louis révèlent que près de 50% des patients consultés, souffrent d’hypertension artérielle. Ainsi, les cardiologues lancent une alerte au gouvernement du Sénégal.



 

 

Senenews

 

Combien de sucreries à donner à son enfant et pourquoi?
Selon les responsables de la santé, les enfants ne devraient recevoir que deux collations de 100 calories ou moins par jour, car la recherche a montré que la moitié de la consommation de sucre pour les enfants est consommée entre les repas.

1 enfant sur 3 est en surpoids

Un enfant mange au moins trois collations par jour, selon les données – ce qui occupe au moins un tiers de leur apport calorique quotidien recommandé. En conséquence, un enfant sur trois est en surpoids ou obèse jusqu’à ce qu’ils terminent l’école primaire, selon les données du NHS (National Health Service).

Chaque année, les enfants mangent près de 400 biscuits, plus de 120 gâteaux, petits pains et pâtisseries, environ 100 portions de bonbons et près de 70 barres de chocolat et crème glacée – avec beaucoup de jus et de boissons sucrées. Un enfant consomme plus de trois collations malsaines de sucre par jour -. Biscuits, gâteaux, etc.

En fait, probablement plus que cela, parce que les enfants consomment souvent des collations qui ne sont pas prises en compte par leurs parents – comme un sac de chips sur le chemin de la maison.

Les enfants consomment en moyenne 3,4 collations par jour

Avec une barre de chocolat moyenne qui contient environ 200 calories, un paquet de chips d’environ 190 calories et un produit de pâtisserie d’environ 270 calories, un enfant pourrait facilement consommer 660 calories à partir de collations – au moins un tiers des besoins quotidiens pour les enfants sous 10 ans. La règle simple pour les parents: 2 collations de 100 calories, max 2 par jour!

La dernière campagne Change4Life et PHE encouragent les parents à rechercher des collations avec pas plus de 100 calories, jusqu’à 2 par jour. Cachez les tentations et apprenez à dire NON si nécessaire à votre enfant Si vous gardez les collations à la vue, les enfants les voudront. Si les enfants n’ont pas faim, mais juste une habitude de manger des sucreries, vous n’êtes pas tenu de dire toujours OUI.

La dose maximale de sucre recommandée quotidiennement pour les enfants

La dose de sucre quotidienne maximale recommandée est de 5 cuillères à thé pour les enfants de 4 à 6 ans et de 6 cuillères à thé pour les enfants de 7 à 10 ans. Mais les enfants consomment en moyenne environ 7 cuillères à thé par jour de sucre non sain – la moitié des collations malsaines et des boissons sucrées, conduisant à des problèmes d’obésité et dentaires.

Les suggestions de collations et des boissons saines comprennent une salade de fruits frais ou en conserve, les légumes hachés et d’humus avec une faible teneur en gras, gâteaux de riz simples, des jus de fruits préparés à la maison. Les enfants devraient toujours être encouragés à manger une variété de légumes et de fruits pour atteindre les 5 cuillères à thé de sucre par jour.

Le volume de sucre que les enfants eux-mêmes consomment à partir de collations et des boissons est assez hallucinant, et il peut être difficile de distinguer quelles collations sont bonne pour la santé et qui ne le sont pas.







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Toutes les 5 secondes, un enfant meurt dans le monde, selon un rapport des Nations-Unies
Les enfants vivant dans les pays enregistrant les taux de mortalité les plus élevés ont 60 fois plus de risques de mourir au cours des cinq premières années de leur vie que les enfants des pays enregistrant les taux de mortalité les plus faibles, indique en outre ce rapport. 


Quelque 6,3 millions d'enfants de moins de 15 ans sont morts en 2017, la plupart de causes évitables, selon les nouvelles estimations sur la mortalité juvénile-chttps.//uni.cf/child-mortality> publiées par l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Division de la population des Nations-Unies et le Groupe de la Banque mondiale.

Ce chiffre équivaut à un décès toutes les cinq secondes. La vaste majorité de ces décès (5,4 millions) est survenue durant les cinq premières années de vie et la moitié concernait des nouveau-nés. « Si nous n'agissons pas immédiatement, 56 millions d'enfants de moins de 5 ans, dont la moitié seront des nouveau-nés, mourront d'ici à 2030 », indique Laurence Chandy, Directeur de la division des données, de la recherche et des politiques de l'UNICEF.

« En dépit des progrès remarquables que nous avons accomplis depuis 1990, des millions d'enfants continuent de mourir en raison de qui ils sont et de l'endroit où ils sont nés. Il suffit de solutions simples, telles que des médicaments, de l'eau salubre, de l'électricité et des campagnes de vaccination, pour changer cette réalité pour chaque enfant. »

En 2017, 50 % des décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde ont eu lieu en Afrique subsaharienne et 30 %, en Asie du Sud-Est. Un enfant sur 13 meurt avant son cinquième anniversaire en Afrique subsaharienne. Dans les pays à revenu élevé, ce chiffre chute à un enfant sur 185. « Il est impensable que des millions de bébés et d’enfants continuent de mourir chaque année parce qu’ils s’ont pas accès à l'eau, à des services d'assainissement, à une alimentation correcte ou à des services de santé de base », déplore le Dr. Princess Nono Simelala, Sous-Directrice générale chargée du Groupe Famille, femmes, enfants et adolescents de l'OMS.

« Il est de la plus haute priorité de fournir à chaque enfant, un accès universel à des services de santé de qualité, en particulier à la naissance et durant les premières années de vie, afin que chaque enfant dans le monde ait la meilleure chance possible de survivre et de s'épanouir. »

La plupart des décès d'enfants de moins de 5 ans surviennent de causes que l'on peut éviter ou traiter - complications à la naissance, pneumonie, diarrhée, septicémie néonatale et paludisme, entre autres exemples. En revanche, dans la tranche d'âge des 5-14 ans, davantage de décès surviennent à la suite de blessures, principalement occasionnées par des noyades et des accidents de la route.

Des différences régionales sont également observées dans cette même tranche d'âge, les enfants d'Afrique subsaharienne ayant 15 fois plus de risques de mourir que les enfants européens. « Le fait que plus de six millions d'enfants meurent avant leur quinzième anniversaire, représente un coût que nous ne pouvons simplement pas supporter », indique Timothy Evans, Directeur principal chargé du pôle Pratiques mondiales Santé, nutrition et population du le Groupe de la Banque mondiale.

« Il est fondamental de mettre un terme aux décès évitables et d'investir dans la santé des jeunes si nous voulons développer le capital humain des-pays et stimuler ainsi leur croissance et leur prospérité futures.»

Le premier mois de vie est la période la plus dangereuse pour les enfants, et ce, partout dans le monde. En 2017, 2,5 millions de nouveau-nés sont morts durant le premier moi de leur vie. Cependant, un bébé né Afrique subsaharienne ou en Asie du Sud-Est avait neuf fois plus de risques de mourir dans le mois suivant sa naissance qu'un bébé né dans un pays à revenu élevé.

Les progrès accomplis depuis 1990 pour sauver les nouveau-nés ne sont pas à la hauteur des progrès réalisés pour les enfants de moins de 5 ans. Des disparités continuent en outre d'être observées au sein des frontières nationales. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales est, en moyenne, 50% plus élevé que le taux de mortalité des enfants dans les zones urbaines.

Par ailleurs, les enfants dont la mère n'a pas été scolarisée font face à un risque plus de deux fois plus élevé de mourir avant leur cinquième anniversaire que les enfants dont la mère a fait des études secondaires ou supérieures. Malgré tout, moins d'enfants meurent dans le monde chaque année.

Le nombre de décès chez les enfants de moins de 5 ans a considérablement diminué, passant de 12,6 millions en 1990 à 5,4 millions en 2017, et la même tendance a été observée pour la tranche des 5-14 ans, dans laquelle le nombre de décès est passé de 1,7 million à moins d'un million au cours de la même période.

«Ce nouveau rapport souligne les progrès remarquables accomplis depuis 1990 pour réduire le taux de mortalité des enfants et des jeunes adolescents », déclare M. Zhenmin Liu, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l'ONU. « Il est essentiel de réduire les inégalités en venant en aide aux nouveau-nés, aux enfants et aux mères les plus vulnérables si nous voulons atteindre la cible des objectifs de développement durable d'éliminer les décès évitables d'enfants et garantir que personne n'est laissé pour compte ».






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Cancer du sein: de la lingerie pour les femmes après une mastectomie
Une marque de lingerie s'est spécialisée dans la lingerie et de maillots de bain pour femmes qui ont subi une mastectomie. Une belle initiative pour aider les porteuses de prothèses mammaires à renouer avec leur féminité.
L'après-cancer du sein est difficile à vivre, en particulier pour les femmes qui ont subi une mastectomie. A l'épreuve de l'ablation du sein s'ajoute celle du quotidien post-opératoire où il faut s'habituer à sa prothèse mammaire et se réconcilier avec son image.
Certaines femmes peuvent se sentir démunies après la perte d'un de leurs atouts féminins. Elles peuvent avoir du mal à se familiariser avec leur nouvelle apparence, encore marquée par les stigmates de la maladie (perte de cheveux, sourcils, sein). Elles doivent renouer avec des gestes qui leur semblaient anodins autrefois comme se maquiller ou se vêtir.
Pour accompagner ces femmes dans leurs retrouvailles avec leur féminité, Cécile Pasquinelli Vu-Hong, a créé Garance, une marque de lingerie et de maillots de bain pour prothèses mammaires. Cette envie d'aider les anciennes malades du cancer du sein, Cécile Pasquinelli la tient de sa propre expérience. En 2010, elle a été traitée pendant 18 mois d'un cancer du sein.
Une épreuve qui a abîmé sa féminité, raconte-t-elle sur le site de la marque garance-paris.com: "Perruques, foulards, j'ai trouvé les artifices pour masquer ma perte de cheveux ; Les sous-vêtements, même s'ils ne me plaisaient pas toujours, peuvent se cacher sous les vêtements... Mais plus possible de se cacher, lorsqu'il a fallu me mettre en maillot de bain ou le soir, devant mon miroir, une fois la prothèse déposée... J'ai eu le sentiment de subir une double peine : avoir un cancer et en plus ne pas être moi-même car je ne reconnaissais plus mon image dans le miroir".
Des soutien-gorges sans armatures et adaptés aux prothèses mammaires
Maillots de bain une pièce, deux pièces, pyjama ou lingerie fine... Des modèles très féminins, quels que soient les goûts et les morphologies de chacune, sont proposés sur le site de la marque. Tous les soutien-gorge sont adaptés au port de prothèses mammaires. La forme a été spécialement étudiée pour maintenir la prothèse tout en faisant un beau décolleté. Les modèles sont dépourvus d'armature pour éviter les pressions douloureuses.
passeportsante.net
 

Le plus souvent, le cancer du col de l'utérus est dénué de symptômes. Il est ainsi découvert par frottis en l'absence de signe d'alerte. Quelquefois cependant, des signes cliniques relativement discrets doivent conduire à consulter rapidement.


Les symptômes du cancer du col de l'utérus
La plupart des cancers du col de l'utérus sont dénués de symptômes, cependant certaines formes donnent lieu à des saignements ou des pertes inhabituelles. Face à ces symptômes, il convient de consulter votre médecin même si le dernier frottis était négatif.

Découvert fortuitement le plus souvent

La très grande majorité des lésions cancéreuses du col de l'utérus sont découvertes fortuitement à l'occasion d'un frottis dans le cadre d'une consultation gynécologique ou même d'une consultation de médecine générale. 

Mais encore trop souvent, ce dépistage régulier n'est pas réalisé régulièrement chez certaines femmes. Les différentes enquêtes ont constaté une répartition inégalitaire de la réalisation de ces frottis avec parfois une répétition annuelle de l'examen chez des femmes à faible risque et des populations à risque n'ayant subi aucun examen gynécologique.

Enfin, la pratique du frottis cervico-vaginal est trop souvent abandonnée après 50 ans, alors que le risque de cancer du col de l'utérus augmente après cet âge... Cependant quelquefois, des signes peuvent alerter. Découvrez-les sans attendre.

Les signes qui doivent alerter

Relativement discrets, certains signes doivent vous alerter. Il s'agit essentiellement de pertes anormales : des saignements légers survenant entre les règles ou après la ménopause, petites pertes rosées ou brunâtres... Ces problèmes peuvent être provoqués par des micro-traumatismes : rapports sexuels, voyages, toilettes... Ces signes doivent vous amener à consulter.

Un examen gynécologique pourra alors vous rassurer ou détecter au plus vite une tumeur, dont le stade de développement sera précisé par d'autres examens (bilan d'extension de la tumeur).






doctissimo.fr
 

Frottis, colposcopie, conisation... Du diagnostic au traitement, la prise en charge des lésions et du cancer du col recèle de nombreux termes barbares que nous vous proposons d'éclaircir. Panorama de la prise en charge.


Cancer du col de l'utérus : du diagnostic au traitement

Cancer col utérus traitement La quasi-totalité des cancers du col de l'utérus est due à l'infection par un virus dit papillomavirus. Le plus souvent, l'organisme va éliminer spontanément ce virus mais parfois, l'infection persiste. Des lésions au niveau du col entraînent des anomalies des cellules au sur une zone privilégié et vulnérable : la zone de transformation. Les cellules infectées subissent alors des modifications morphologiques qui sont détectées à l'occasion des frottis. Ce sont ces anomalies qui potentiellement peuvent évoluer vers un cancer.
Du frottis au diagnostic
En cas de frottis anormal, une colposcopie peut être pratiquée. Cet examen du col, effectué avec une loupe grossissante, permet de visualiser les lésions sous forme de "taches" qui peuvent alors être prélevées. Grâce à ces biopsies, on peut préciser la nature exacte des lésions :

• Lésion de bas grade appelée encore condylome plan - dysplasie légère ou CIN de grade 1 ;
• Lésion de haut grade appelée dysplasie moyenne à sévère ou CIN de grade 2 ou 3 ;
• Parfois des anomalies des cellules non spécifiques sont retrouvées. Il s'agit d'anomalies le plus souvent réactionnelles qui ne sont pas sous-tendues par une vraie lésion. Ces anomalies sont encore appelées ASCUS (atypies cellulaires de nature mal définie).
Ces lésions sont considérées à des degrés divers comme des anomalies à risque de cancer. Non-détectées, elles peuvent faire le lit du cancer du col dans un laps de temps relativement long.
Le traitement des lésions induites par les HPV
Lorsqu'on parle de traitement, on préfère ne pas parler d'infection à papillomavirus mais plutôt de lésion induite par les papillomavirus. En effet, il n'existe pas encore de traitement de l'infection latente. La prise en charge cible ainsi les conséquences et les effets du virus sur la muqueuse, c'est-à-dire des lésions induites par le virus :
Lorsqu'il s'agit de condylomes acuminés (végétations vénériennes ou crêtes de coq), on dispose de stimulateurs de l'immunité locale, sous forme de crème et de traitements médicaux destructeurs des lésions. Lorsque les lésions sont très étendues ou situées sur plusieurs sites (anus, vagin, col, vulve), on peut avoir recours à leur destruction au laser, ce qui permet de traiter toutes les anomalies en une seule fois. Ce geste se fait alors au bloc opératoire avec une anesthésie. Le traitement des condylomes acuminés par des méthodes chimiques ou chirurgicales donne de bons résultats sur le plan de la cicatrisation et sur le plan esthétique. La pleine réussite de la prise en charge dépend de la localisation des condylomes, de leur étendue et du profil immunitaire de la patiente.
Lorsqu'il s'agit d'une dysplasie légère (CIN1), le traitement ne s'impose pas toujours car ces lésions peuvent disparaître spontanément après quelques mois. Si pour des raisons personnelles la patiente souhaite être traitée, ces lésions lorsqu'elles sont situées à l'extérieur du col sont détruites par vaporisation au laser. Avec cette technique, la réussite du traitement est de l'ordre de 85 à 90 %. Ce geste simple se pratique en ambulatoire avec ou sans anesthésie locale ;
Lorsque la malade présente un frottis évoquant une lésion précancéreuse (CIN2-3). Le traitement consiste à enlever la lésion. Ne nécessitant pas d'hospitalisation prolongée, ce geste simple qui se pratique sous anesthésie locale permet d'éradiquer définitivement ces lésions dans 95 % des cas. Le volume du col est en général conservé ce qui ne compromet pas chez ces jeunes femmes leur fécondité ou leur avenir obstétrical.
Chacun de ces traitements est assorti d'un suivi post-thérapeutique pour s'assurer de la disparition du virus ou de sa non-évolution. Ce suivi est essentiellement basé sur des frottis et des colposcopies de contrôle. Le test HPV devrait rapidement faire son entrée dans ce type de suivi.
Traitement du cancer
Le nombre de cancer du col de l'utérus n'a cessé de décroître depuis 20 ans. On dénombre cependant encore plus de 3 000 nouveaux cas par an. Lors du congrès Eurogin 2003, le Pr. Joseph Monsonego estimait qu'environ 65 % de ces femmes n'avait jamais eu de dépistage et 30 à 35 % avaient été faussement rassurées par des frottis étiquetés normaux.
Ainsi, lorsque le diagnostic est établi, un bilan de l'étendue du cancer est réalisé. Il guidera le traitement, qui repose principalement sur la chirurgie et la radiothérapie. Dans certains cas, ce schéma thérapeutique peut être complété par une chimiothérapie.
La radiothérapie peut prendre la forme d'une curiethérapie utérovaginale. Cette technique repose sur la mise en place d'une source radioactive au contact direct de la tumeur, dans la cavité utérine et le vagin. Cette opération est réalisée sous anesthésie générale.
Lorsque le cancer est confiné au col, l'intervention peut se limiter chez la femme jeune désirant encore des enfants à une simple conisation (ou amputation du col) sous couvert d'une surveillance attentive. Chez la femme plus âgée, l'ablation de l'utérus (hystérectomie totale simple) est réalisée.
Dans des formes plus avancées, la prise en charge peut nécessiter une chirurgie plus large éventuellement associée à une radiothérapie externe de la zone pelvienne.
doctissimo.fr

Le mois d’octobre étant décrété, le mois de sensibilisation sur le cancer du sein, nous avons contacté le Chirurgien Général Professeur Cihan Uras de Acibadem Maslak Hospital Breast Clinic en Turquie qui nous dévoile en 07 points ses signes et symptômes à ne pas ignorer pour éviter de choper la maladie. Le spécialiste met l'accent sur le fait que les décès associés au cancer du sein sont classés juste après les décès associés au cancer des poumons, non sans signaler que le diagnostic précoce ainsi que les méthodes de traitement sauvent des vies.


Cancer du sein : ces 07 signes et symptômes à ne pas ignorer
Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes et touche plus de 1 700 000 femmes dans le monde. Le cancer du sein est un problème de santé auquel aucune femme ne veut penser… Cependant, écarter la possibilité de développer une maladie mène au fait de perdre de vue le développement de symptômes réels; le cancer du sein se développe à travers plusieurs signes. Ignorer ces signes ne fait rien à part poser des vies en danger.
Professeur Cihane Uras, qui est Chirurgien Général au Acibadem Maslak Hospital Breast Clinic, affirme que comme tout autre type de cancer, le diagnostique précoce ainsi que le traitement sont très importants contre le cancer du sein, elle dit « Concernant le diagnostique précoce du cancer du sein, les examens médicaux de routine ne devraient surtout pas être négligés. De plus, après avoir dépassé 20 ans, chaque femme doit effectuer des examens par elle-même mensuellement en vue d'un dépistage précoce. Ceci facilite le dépistage du cancer du sein avant qu'il n'atteigne des stades avancés ».
1- Présence de nodules de sein
Le signe le plus visible du cancer du sein prend la forme de masses palpables au niveau du sein et des aisselles. Les masses cancéreuses se distinguent d'autres masses par leur texture, les contours irréguliers et une surface dure. Le moyen le plus efficace pour les identifier est l'examen manuel quand le corps est allongé sur un lit. Placez une main sous votre tête. Examiner votre poitrine à l'aide de l'indexe et du majeur de l'autre main. Répétez la procédure pour les deux seins. Examinez vos seins avec des mouvements circulaires, tout en suivant un schéma qui commence à partir des mamelons et bouge vers la région qui l'entoure. Répétez cet examen pour vos aisselles également.
2- Écoulement mammaire
Dans le cas où il y a un écoulement au niveau d'un sein ou d'un canal mammaire sans appliquer de pression sur les mamelons, il est nécessaire de chercher la raison derrière cela. De tels écoulements mammaires peuvent être causés par un cancer du sein ou par un "papillome intracanalaire", qui est sous forme de lésions qui augmentent le risque du cancer du sein.
3- Déformations des mamelons
Si vous remarquez des rétractions, inversions ou toute autre déformation au niveau de vos mamelons lors de l'auto-examen devant un miroir, il serait préférable de consulter un avis médical immédiatement.
4- Changements au niveau de la peau du mamelon
Le Chirurgien Général Professeur Cihan Uras signale que d'autres symptômes identifiés lors de l'examen devant un miroir, tels que la desquamation de la peau autour du mamelon, devraient également être analysés par un spécialiste.
5- Déformation ou grosseurs au niveau des seins
La méthode idéale pour identifier des grosseurs au niveau des seins est l'auto-examen devant un miroir. Posez vos mains sur vos hanches et observez si vos seins sont symétriques ou s'il y a des grosseurs des seins.

6- Des plaies ou des rougeurs de la peau des seins
Des plaies ou des rougeurs qui apparaissent soudainement sur la peau de vos seins, sauf si elles sont causées par des blessures d'impact physique, sont parmi les symptômes primaires qui devraient être pris au sérieux.
7. Œdèmes, enflure ou rétractions de la peau des seins
« Il est certain que pas tous les œdèmes et enflures sont des symptômes du cancer du sein. Ceux-là sont également des signes rencontrés fréquemment par les femmes durant les périodes de règles ou de grossesse », a réclamé le Chirurgien Général Professeur Cihan Uras, puis elle a ajouté : « Cependant, si ces signes sont accompagnés de rétractions de la peau des seins et une texture qui ressemble à celle de la peau d'orange, vous devez consulter un médecin sans perdre de temps ».
Faites de l'auto-examen des seins une habitude!
Alors que le taux d'incidence du cancer du sein augmente chaque année, les taux de mortalité liés à la maladie ont baissé de manière significative. Les raisons les plus importantes résident dans les diagnostiques et méthodes de traitement récemment développé. Le cancer du sein est maintenant dépisté de manière précoce à travers la mammographie et les méthodes de dépistage à ultrason, et les approches spécifiques aux patients augmentent le taux de réussite lors des traitements.
En soulignant qu'il est important que les femmes augmentent la fréquence de tels dépistages surtout après l'âge de 40 ans, le Chirurgien Général Professeur Cihan Uras ajoute que les femmes devraient adopter l'auto-examen des seins en tant qu'habitude afin d'établir des diagnostique aussi précoces que possible. Puis de conclure que « toutes les femmes âgées de plus de 20 ans doivent faire un auto-examen chaque mois et les jeunes filles doivent être encouragées à en faire une habitude ».
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