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Santé
Santé : voici 3 astuces pour prendre soin de son foie, naturellement

Le foie c’est le deuxième plus grand organe du corps  après la peau. Il filtre un litre et demi de sang à la minute.

Très sollicité, son rôle est vital dans la détoxification de l’organisme.

La détoxification du foie passe par un ramollissement des matières grasses et des toxines pour en faciliter l’évacuation.

Voici quelques conseils pour en prendre soin efficacement et naturellement…

1-L’effet des fruits

Les fruits, qui contiennent du fructose, sont également composés d’une multitude d’enzymes saines, des vitamines, minéraux et phytonutriments qui rechargeront vos batteries. Vous n’avez donc pas à éliminer les fruits de votre alimentation. Il suffit juste de ne pas en abuser et d’en manger intelligemment, en gardant le contrôle sur votre consommation de sucre.

2-La cure de citron

Le citron est certainement l’un des fruits les plus efficaces et peu coûteux pour la détoxification du foie. Clarifiant et nettoyant, le citron emballe de plus en plus grâce à sa composition faible en sucre et riche en antioxydants.

 

Le citron aide le foie de deux façons : il stimule la production de la bile et il facilite la décomposition des graisses et leur évacuation. La digestion est ainsi plus efficace. En outre, ses propriétés diurétiques stimulent l’activité rénale et aide à l’élimination des toxines. La cure de citron est à faire sur 21 jours, surtout si vous souffrez de fatigue chronique.

Ajouter du curcuma à cette boisson confère une capacité supplémentaire de désintoxication, tandis que le miel brut ajoute un peu de douceur naturelle. C’est un très bon choix si vous n’appréciez pas l’acidité de citron.

 

3-Les plantes favorables pour le foie

Le radis noir pour nettoyer le foie : on utilise généralement le jus (1 cuillère à soupe de 2 à 6 fois par jour) sans jamais dépasser 100 ml. Si vous n’aimez pas le goût, il existe sous forme de poudre, en gélules.

L’artichaut pour stimuler le foie : en favorisant la sécrétion biliaire, l’artichaut facilite la digestion et prévient ou traite les troubles digestifs. On préconise souvent de prendre 2 g de feuilles séchées, en infusion, 3 fois par jour.

Emeraude ASSAH

Santé : selon des chercheurs, l’oubli fait du bien à notre cerveau !

Plusieurs études montrent qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter lorsqu’il nous arrive d’oublier des choses souvent essentielles…

 Après avoir lu les recherches, vous serez peut-être même fier de votre mauvaise mémoire.

Selon un chercheur américain, l’oubli ne s’apparente pas à une intelligence réduite ni à de la maladresse.

En réalité, il est essentiel d’oublier les choses futiles afin de retenir les informations capitales. Au lieu de percevoir les informations comme faites en soi, le cerveau crée une photo de certains événements et simplifie les informations importantes pour une future utilisation.

Cependant, il arrive souvent que les détails commencent à prendre trop d’espace dans le cerveau et gaspillent trop d’énergie.

Cela finit par déclencher un avertissement de “mémoire insuffisante”, poussant le cerveau à oublier des informations, ce qui est perçu comme la “mauvaise mémoire”.

Vous avez peut-être oublié où vous avez mis vos clés, mais au moins, votre cerveau a plus d’espace pour stocker des informations importantes utiles à la prise de décision.

C’est pour cette raison qu’il est important de “nettoyer” sa mémoire régulièrement, afin d’améliorer la performance de son cerveau.

 

Comment “nettoyer” et optimiser sa mémoire ?

Faire de l’exercice régulièrement…

“Faire de l’exercice augmente le nombre de neurones dans l’hippocampe”, explique le chercheur.

L’augmentation de neurones dans le cerveau vous permettra de vous débarrasser des parties futiles de la mémoire tout en reclassant et stockant les informations importantes simultanément.

Si vous n’êtes pas friand d’exercice, vous pouvez consommer certains types d’aliments qui aident à booster les fonctions du cerveau telles que les aliments entiers, le poisson, les tomates, les aliments riches en vitamine b, les noix, les avocats, le chocolat noir, le brocoli et le curry.

A moins que vous souffriez d’une perte de mémoire soudaine ou que vous oubliez beaucoup plus qu’à l’accoutumée, avoir une mauvaise mémoire n’est pas si catastrophique.

Emeraude ASSAH

 
 
signature d’Accord de siège entre le Gouvernement du Sénégal et  l’Organisation Internationale Non Gouvernementale (IONG) « MERCY SHIPS » (Bateau-Hôpital)
signature d’Accord de siège entre le Gouvernement du Sénégal et l’Organisation Internationale Non Gouvernementale (IONG) « MERCY SHIPS » (Bateau-Hôpital)
Le plus grand bateau-hôpital  de l’Organisation Internationale Non Gouvernementale (ONG) « Merci Ships », est attendu au Port autonome de Dakar en 2019. C’est du moins l’annonce qui a été faite ce vendredi par M. Donovan Palmer STEPHEN, Directeur général de l’ONG, lors de la cérémonie de signature de la convention avec le Gouvernement du Sénégal, représenté par le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Selon Abdoulaye Diouf Sarr, cette signature traduit en actes la volonté du Président Macky Sall.

« Le 27 juin 2016, il y a donc un peu plus d’un an, Son Excellence Monsieur le Président de la République avait demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’examiner l’offre de M. Don STEPHEN, Fondateur de l’ONG « Mercy Ships » relative à la mise à disposition du navire-hôpital Africa Mercy. Dès ma prise de fonction, le 15 septembre 2017, je me suis intéressé à cette importante offre et j’ai eu deux séances de travail avec le Ministre Conseiller, Monsieur Serigne Guèye DIOP sur la question », a fait savoir M. Abdoulaye Diouf Sarr.

Avec pour vocation première, l’amélioration de l’accès aux soins médicaux pour les personnes démunies, le bateau de « l’ONG Mercy Ships sillonne les mers depuis 1978 et s’installe dans les pays. Des professionnels de santé de qualité effectuent d’innombrables opérations chirurgicales de haute technicité et dans plusieurs domaines de la chirurgie. Plusieurs pays d’Afrique ont été déjà visités et le Sénégal a l’honneur de faire partie de la longue liste des bénéficiaires », a salué Abdoulaye Diouf Sarr.

En plus des interventions chirurgicales, ajoute Abdoulaye Diouf Sarr, « ce partenariat développera un volet formation des personnels de santé ainsi que des formations en techniques agricoles, sécurité alimentaire et nutrition ».

Landing DIEDHIOU, Leral.net
Distribution de médicaments au Sénégal : Des opérateurs privés privilégiés dès le 1er octobre
Des opérateurs privés sélectionnés par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), vont désormais assurer la distribution des médicaments et produits essentiels sur le dernier kilomètre à partir des dépôts "Jeguési Na" dans les districts, a annoncé jeudi le directeur de l’Agence de la couverture maladie universelle.

A ce propos, Bocar Mamadou Daff a demandé aux partenaires techniques et financiers, mais aussi à tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de santé, de ne pas baisser les bras, malgré les résultats probants obtenu avec le programme "Informed Push model-Yeksi Naa" (IPM-YN), a appris l'agence de presse sénégalaise.

"Il est encore trop tôt pour baisser les bras, la Pharmacie nationale d’approvisionnement a encore besoin de votre soutien à tous", a-t-il notamment dit, en présidant la cérémonie de restitution des résultats de l’évaluation finale et de partage des expériences du IPM-YN au Sénégal.

Le docteur Bocar Mamadou Daff était, jusqu’à sa nomination intervenue mercredi, le directeur de la Santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE). A ce titre, il a suivi de près tout le processus de mise en œuvre du programme IPM-YN.

Ce programme, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) et l’Association MSD For Mothers (MfM), est mis en œuvre, depuis 2013, par Intrahealth International et le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans le but d’aider au repositionnement et à l’atteinte des objectifs de planification familiale.

Entre août 2013 et avril 2015, trois des quatre objectifs phares ont été atteints : la planification, l’expansion et le système d’information de gestion. Le quatrième objectif est toujours en cours de réalisation et vise à relever les défis de l’intégration des autres produits de santé, ainsi que la pérennisation de l’approche IPM au sein du système sanitaire national.

Le docteur Babacar Guèye, directeur pays d’Intrahealth, a rappelé que l’objectif avancé en 2012, était éliminer durablement les ruptures de stock de contraceptifs qui frappaient en moyenne 80% des points de prestation de service (PPS) publics. Il s’agissait aussi de faire remonter tout le long de la chaîne de distribution, les données logistiques afin que le système de santé puisse s’en servir pour améliorer la prévision des besoins et la gestion des programmes de santé.

"Aujourd’hui, ce rêve est devenu une réalité ; les populations concernées vivent dans les PPS de Dakar, de Kédougou, de Tambacounda, etc., les plus proches, comme les plus reculés et les moins accessibles, car les taux de ruptures de stock des contraceptifs y sont inférieurs en moyenne à 2%, depuis plus de trois ans", s’est-il réjoui.

Il a salué les innovations de la PNA qui a initié une profonde réflexion sur les stratégies innovantes à mettre en place pour améliorer les performances de la chaîne d’approvisionnement, en lançant le concept de la pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) mobile, destinée à l’approvisionnement des régions dépourvues de pharmacies régionales d’approvisionnement.

La directeur de la PNA, docteur Annette Ndiaye Seck, a expliqué pour sa part, que la transformation de la chaîne d’approvisionnement est un processus dynamique, encore en maturation. Elle estime que l’euphorie créée par les premiers résultats obtenus, ne doit pas faire oublier qu’il doit être consolidé.

Elle a sollicité, pour ce faire, l’implication de toutes les parties prenantes et à tous les niveaux du système de santé qui, pour elle, "sera un facteur clé de succès".

Elle a demandé à ce que désormais le modèle "Yeksi naa" soit identifié comme "le nouveau schéma national de distribution des médicaments essentiels et non comme celui de la PNA".
Déficience auditive: Abdoulaye Diouf Sarr au chevet des "sourds"
Pour sa première sortie, en tant que ministre de la Santé et de l’Action, Abdoulaye Diouf Sarr a présidé la cérémonie officielle de lancement de la 20e édition semaine nationale des sourds. Une occasion pour le successeur d’Awa Marie Coll Seck, de réitérer son engagement à aider les sourds.

« La prise en charge de la surdité est une question de santé publique. Raison pour laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a adopté le 4 mai 2017, la résolution A70 34 sur la prévention de la surdité et la déficience auditive. Ces articles sur la surdité sont en constante évolution», a-t-il déclaré.

Abdoulaye Diouf Sarr a ainsi instruit la Direction générale de l’Action sociale de prendre contact rapidement avec l’ANSD, pour la mise à niveau en rapport avec la structure.

« En effet, selon l’OMS, 360 millions de personnes dans le monde souffrent de déficience auditive  incapacitante dont 32 millions d’enfants. Près de 90 mille personnes de déficience auditive vivent dans des pays pauvres, 11% dans les pays développés. Une analyse profonde montre que la prévalence auditive décroit de façon exponentielle à mesure qu’augmente le revenu national par habitant. Chez les enfants, la prévalence de ce trouble est aussi inversement proportionnelle au taux d’alphabétisation des parents. Ainsi, nous conviendrons que la problématique de l’intégration économique est un problème essentiel pour aborder la question de la surdité », a-t-il soutenu.

En outre, « avec le développement de la technologie plus d’un milliard de jeunes de 12 à 35 ans présentent un risque accru de développer une déficience auditive, en raison de l’utilisation dangereuse de l’appareil audio personnel et l’exposition à des niveaux sonores préjudiciables dans les salles de spectacles bruyants.

Ce risque apparait dans l’utilisation croissant des smartphones, de l’écoute prolongé de la musique avec les écouteurs. Une perte d’audition non traitée a de profondes répercussions tant sur les personnes touchées que sur leurs familles et leurs communautés. Les faits les plus manifestes de la déficience d’un enfant concernent la communication »
, a-t-il poursuivi en indiquant, « les enfants sourds ont un retard d’acquisition du langage, sauf si ces interventions sont mises en temps utile. En revanche, la déficience auditive fragilise ou compromet ainsi l’apprentissage des fondements, l’estime de soi et la sociabilité».

Abdoulaye Diouf Sarr de lancer : « J’ai été impressionné par vos engagements et effectivement, vous devez revendiquer vos droits. Pour cela, nous allons vous y accompagner, vous soutenir ». Et, selon ses propres termes : « Dans les lieux dépourvus d’accès convenable au service, les enfants souffrant de déficience auditive ne sont pas scolarisés. La DGS doit être renforcée pour l’intérêt des personnes souffrant d’un handicap ».

« Au Sénégal, la prévalence du taux est de 5,9% soit environ 800 mille personnes concernées, selon l’ANSD. Aussi, en vue de l’amélioration des conditions des personnes handicapées, le Sénégal a initié des projets et programmes sociaux sensibles à la question de surdité. Il s’agit du financement de 12 mille projets individuels pour des personnes handicapées d’un (1) milliards 47 millions (F CFA), la production de 35 mille 921 cartes d’égalité de chance pour les personnes handicapées dont 25 mille 926 ont obtenu la bourse de sécurité familiale et 13 mille 327 inscrits dans les mutuels de santé », a souligné Abdoulaye Diouf Sarr, qui a annoncé l’adoption d’un instrument national de mesure des handicaps.

Par ailleurs, un plan d’actions de mise en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des handicaps de l’année 2017-2018, est en vue pour que les réalisations traduisent la volonté du chef de l’Etat d’assurer la protection des couches vulnérables.
Sénégal : Les sourds réclament des ‘’interprètes de signes" dans les structures de santé et ‘’les programmes de télévision"
Le collectif des sourds du Sénégal a réclamé la mise à disposition des ‘’interprètes de signes » dans les structures de santé et dans ‘’les programmes de télévision ».

Lors de la célébration ce jeudi, de la 20e édition de la semaine des sourds, Aminata Fall Mme Mbacké, présidente du collectif des sourds, a expliqué que l’affectation des ‘’interprètes de signes" dans les centres de santé permettra de faciliter la communication entre les acteurs de santé et les personnes sourdes, car ‘’99℅ des femmes sourdes meurent en donnant la vie faute de communication".

Le collectif des sourds revendique des ‘’interprètes de signes" dans les programmes de télévision, rappelant que le droit à l’information est un droit fondamental.

Si les autorités étatiques ont délivré une carte d’égalité des chances à tous les handicapés du pays, Mme Mbacké déploré le fait que cette carte ne soit pas encore opérationnelle.

Elle a aussi dénoncé le manque de moyens de la Direction générale de l’Action sociale.

‘’Nous voulions que notre direction de tutelle qui est la direction générale de l’action sociale soit dotée de moyens afin de pouvoir répondre à nos attentes », explique-t-elle.

Selon Yatma Fall, président de la Fédération des associations des personnes handicapées, l’Etat doit mettre en place, ‘’un fonds d’appui pour lutter contre la mendicité des jeunes sourds" .

Venu présider la rencontre qui marque sa première sortie officielle après sa nomination, Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’Action sociale se dit conscient que ‘’la faiblesse du taux d’analphabétisme des sourds ne favorise pas leur insertion économique ».

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« Le cancer du col de l’utérus est un véritable problème au Sénégal. Chaque année, le Sénégal enregistre environ 875 cas. Et malheureusement, 75% de ces cas arrivent chez les spécialistes à des stades très tardifs. Au point de ne rien pouvoir faire », a révélé Dr Fatma Guénoune, président de la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA).


Cancer du col de l’utérus : « Chaque année, le Sénégal enregistre 875 cas », selon la Lisca
Pour autant, cette association entend se battre pour ne plus voir cette situation. «Nous voulons voir disparaître cette maladie. C’est pourquoi, nous formons les sages-femmes », a dit Dr Guenoune. L’objectif de la Ligue sénégalaise contre le cancer du col de l’utérus, est d’étendre sa lutte dans les 78 districts sanitaires que compte le Sénégal.

Il faut dire que pour une meilleure en charge et une sensibilisation sur le cancer, la LISCA a initié depuis quelques années, des campagnes de prévention du cancer du col de l’utérus. C’est dans ce cadre que cette association était ce week-end dans le département de Rufisque, pour une formation des sages-femmes aux techniques de dépistage du cancer du col de l’utérus.

« Cette journée est importante pour la population de Rufisque parce qu’elle y adhère. Mais, l’importance, c’est la pratique parce que les sages-femmes ont été formées. Et cela leur permet de pratiquer sur les personnes sous notre contrôle. Elles vont, après la formation, continuer de faire le dépistage au niveau de leurs postes de santé », souligne Mme Guénoune.



La rédaction de leral.net

Entre amis ou en famille, à la maison ou dans les cafés, la chicha est devenue la nouvelle tendance. Cultivant une apparence de convivialité et de moindre dangerosité, ce tabagisme séduit les plus jeunes. Mais cette nouvelle mode est-elle réellement inoffensive ? Le point avec Doctissimo.


Narguilé, chicha :  Quels sont les dangers ?

Rien qu'à Paris, on compte plus de 150 salons ou cafés orientaux dans lesquels on peut fumer le narguilé. Autre témoin de cet engouement, la vente de tabac à narguilé ou tabamel (mélange de tabac, glycérine et arômes), serait en constante augmentation. Dans le cadre du congrès de pneumologie de langue française 2007, plusieurs travaux présentés se sont intéressés à ce phénomène.

Un tabagisme essentiellement domestique

Pour en savoir plus sur les modes de consommation de ce produit, une enquête auprès de 50 consommateurs a été conduite par des pneumologues français.

Essentiellement des hommes (87 %), les consommateurs étaient âgés en moyenne de 22,3 ans. Plus de la moitié fument plus d'une fois par semaine, presque toujours le soir (85 %), surtout le week-end (70 %). Dans plus de la moitié des cas, la prise dure de 40 à 60 minutes.

La consommation est essentiellement à domicile (65 % des cas) et plus rarement, dans un bar à chicha (5 % des cas). Les personnes se fournissent en tabamel auprès des buralistes mais aussi de sites internet.

En matière d'hygiène, les fumeurs sont assez négligents… Les tuyaux ne sont qu'exceptionnellement, changés. Moins d'un tiers des consommateurs utilisent des embouts personnels. Des pratiques qui ne sont pas sans conséquences…

Ils sont conscients du danger de la fumée, puisque plus de 85 % la considèrent comme "plutôt toxique" ou "toxique". Néanmoins, moins de 2 % des répondants, envisagent un arrêt de la chicha. Une pratique sans rapport avec les autres formes de tabagisme, puisque 79 % disent ne pas fumer habituellement de cigarettes.

Plusieurs dangers insoupçonnés

Le Groupe d'étude sur la réglementation des produits du tabac de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dénonce la croyance selon laquelle la chicha serait relativement inoffensive. Une idée entretenue par des indications très insuffisantes des fabricants.

L'étude de 18 paquets vendus en France, conclut que les informations présentées sont "non conformes à la loi et trompeuses pour les consommateurs".

Selon ce rapport de l'OMS 2, le fait que l'eau retienne une partie de la nicotine au passage incite les fumeurs à inhaler plus profondément (pour "avoir leur dose"). Cela les expose à des quantités plus importantes de carcinogènes et de monoxyde de carbone.

Toujours selon ce rapport, cet usage constitue un risque sanitaire sérieux pour les fumeurs actifs ou passifs (en particulier pour les femmes enceintes) ; le passage par l'eau n'élimine pas les composants toxiques (en particulier le monoxyde de carbone, les métaux lourds et les carcinogènes, produits aussi bien par la combustion du tabac que celle des braises).

Les experts estiment ainsi qu'il ne s'agit pas là d'une alternative sûre à la cigarette, mais plus une dangereuse porte d'entrée dans le tabagisme pour des jeunes séduits par ce nouveau mode de consommation.

Chercheur en socio-anthropologie et tabacologie, Kamal Chaouachi juge ces conclusions alarmistes et dénonce une méthodologie amenant à des conclusions très fluctuantes selon les études : une séance de narguilé est comparée à 40 ou même 200 cigarettes, le taux de monoxyde ingéré varie de 14 à 120 ppm (parties par million)... Ne niant pas les risques pulmonaires liés à la fumée de narguilé (et au charbon de bois destiné à chauffer le tabamel dans le fourneau), il craint cependant que sa diabolisation n'aboutisse qu'à disculper la cigarette.

Le souffle, c'est la vie !

Enfin, le rapport de l'OMS estime que le fait d'aspirer la fumée sur un même embout, pose des problèmes de transmission de maladies telles que la tuberculose ou l'hépatite. Ce danger a été étudié par des chercheurs français, qui ont examiné 41 tubes de narguilé ramassés par hasard dans plusieurs cafés et restaurant de la ville d'Alep.

Après avoir étudié ces tubes (rinçage et mise en milieu de culture), les chercheurs ont isolé 74 germes bactériens différents. Selon les auteurs, « l'utilisation répétée du même narguilé par plusieurs fumeurs consécutifs ou en même temps sans prendre en compte de changer le tube après chaque utilisation peut engendrer plusieurs infections pulmonaires ».

Même s'il est difficile de comparer le risque lié à la fumée de narguilé et celle de cigarette, on ne peut nier l'existence d'un risque pulmonaire pour ces deux pratiques. Ainsi, l'utilisation régulière de la chicha peut conduire aux mêmes maladies que celles auxquelles s'exposent les fumeurs réguliers : broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), cancer du poumon…

En conclusion, il convient de rappeler que pour préserver votre souffle, la meilleure solution est de vous abstenir de toutes formes de tabagisme.


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