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Santé

En amont de la Conférence internationale sur le Sida (AIDS 2018) à Amsterdam (22-27 juillet), l’Onusida a présenté son rapport annuel 2018 sur l’état mondial de la pandémie ce mercredi matin. En partenariat avec Coalition Plus, réseau international de lutte contre le sida, l’organisation onusienne tire la sonnette d’alarme. Les services de prévention sont en crise. Les financements se réduisent et une certaine indifférence à la lutte contre le sida s’installe.


Lutte contre le sida: « Nous nous endormons sur nos lauriers »
Le nombre de décès est à la baisse. L'an dernier, 940 000 personnes dans le monde sont mortes de maladies liées au sida (990 000 en 2016), selon les chiffres publiés avant la conférence internationale sur le sida d'Amsterdam (23-27 juillet).

Mais Onusida tire la sonnette d'alarme, tant les chiffres restent inquiétants : en Afrique subsaharienne, trois jeunes filles sur quatre, âgées de 15 à 19 ans, sont concernées par de nouvelles infections.

Les jeunes femmes entre 15 et 24 ans sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes. Dans certaines régions, les femmes violentées ont une fois et demi plus de risques d'être infectées par le VIH.

40 % des nouvelles infections parmi les populations clefs

Une autre source d'inquiétude pour Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida : au moins 40 % des nouvelles infections se produisent parmi les populations clefs, c'est-à-dire les populations à risque : les gays, les personnes qui s’injectent la drogue, les travailleuses du sexe, les migrants. « On n’arrive pas à donner à ces populations le service tel qu’on devrait le faire », regrette-t-il.

Ces populations clefs représentent 16 % des nouvelles infections en Afrique orientale et australe.

Pour Yves Yomb, du Réseau Alliance globale des communautés pour la santé et les droits au Cameroun, cette question d'accès aux services pour les populations à risque s'explique aussi par leur situation précaire :« les gens continuent à être emprisonnés pour le simple fait d’être homosexuels. Quand ils vont à l’hôpital, ils sont étiquetés, et l’accès au soin n’est pas toujours évident pour ces personnes. »

C'est notamment le cas en Russie, où l'épidémie est en train de se généraliser, selon Michel Sidibé. Il pointe du doigt « des lois généralement punitives », qui empêchent « i[de mettre en place des politiques de réduction des risques qui permettraient à ces populations qui s'injectent des drogues, d'avoir accès à des services de santé [...] Ces personnes se cachent et infectent leurs partenaires. »
]i
Un poids socioculturel lourd, selon Yves Yomb. « i[La plupart des personnes [issues de population clefs] préfèrent rester dans le maquis, et ne vont pratiquement pas, ou alors très peu, vers les centres de soin pour se soigner ou pour se faire prendre en charge]i. »

« Il manque 7 milliards de dollars par an »


Dans son rapport, l'instance de l'ONU a également tiré la sonnette d'alarme sur l'insuffisance des financements. «i[ Il manque 7 milliards de dollars par an [...] pour nous permettre de maintenir nos résultats]i », a déclaré à l'AFP Michel Sidibé.

Michel Sidibé a par ailleurs reconnu des insuffisances dans la lutte contre le sida chez les enfants. « Même si on a évité 1,4 million de nouvelles infections chez les enfants depuis 2010, on constate malheureusement que nous n'avons pas fait suffisamment de progrès », a-t-il noté.

Selon lui, plus de 50 % des enfants n'ont pas accès aux traitements, et il y a eu l'année dernière 110 000 décès et 180 000 nouvelles infections. « C'est inadmissible », a-t-il ajouté.

Un risque de rebond de l'épidémie

Après les succès remportés ces dernières années, « nous nous endormons sur nos lauriers et nous faisons face à une crise de la prévention », a estimé le patron malien de l'Onusida, en insistant sur l'importance du financement.

Il craint que la diminution des contributions des bailleurs internationaux n'entraîne une diminution des investissements internes des pays touchés, alors qu' «au moins 44 pays dépendent à 75 % de l'aide internationale pour combattre l'épidémie ».

« Si l'on ne dispose pas de ces ressources, il y a un risque important de rebond de l'épidémie, avec un risque de résistance grandissante et d'augmentation de la mortalité due au sida », a-t-il prévenu.

Un accès aux traitements pour trois séropositifs sur cinq

Aujourd'hui, près de trois séropositifs sur cinq dans le monde - 21,7 millions sur 36,9 millions au total - prennent des traitements antirétroviraux, soit la plus haute proportion jamais atteinte, selon le rapport.

On constate néanmoins une augmentation du nombre de personnes atteintes du Sida : en 2017, 36,9 millions de personnes dans le monde vivaient avec le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH), contre 36,3 millions en 2016.





rfi.fr
Vers l’intégration du module ’’sécurité et santé au travail’’ dans les filières classiques de formation
Le Sénégal compte ériger au rang de priorité l’intégration du volet ‘’sécurité et santé au travail’’ dans les filières de formation professionnelle afin de réduire les accidents et maladies professionnelles qui coûtent au contribuable près de 88 milliards de francs par année, a indiqué mercredi le directeur général de la Caisse de sécurité sociale, Assane Soumaré.

‘’Cette formation permettra d’inculquer aux travailleurs les principes, les réflexes, et toute approche systémique permettant d’avoir les connaissances en matière de risques professionnels, et en termes de gestion des risques’’, a-t-il déclaré à l’issue d’une table-ronde dédiée au sujet.

Au total, 30385 d’accidents du travail dont 14560 touchant la tranche d’âge située entre 15 et 35 ans ont été dénombrés au Sénégal entre 2016 et 2017, a-t-on appris lors de cette rencontre organisée par la CSS.


‘’Il faut donc faire de la prévention dès la formation professionnelle et technique au lieu que cela soit fait dans les entreprises’’, a fait valoir Soumaré.

‘’La mise en œuvre de ce projet d’intégration de la formation sur la sécurité et la santé au travail permettra aux travailleurs d’affronter le monde du travail avec une bonne culture de la prévention des risques en entreprise’’, a de son côté réagi Alphonse Ahoua, secrétaire général de l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels (IAPRP).

Il a ainsi félicité le Sénégal d’avoir accepté d’adhérer à ce programme régional de coopération technique visant l’intégration de la sécurité et de la santé au travail dans la formation professionnelle et technique.

Le Sénégal a montré son engagement à financer l’intégration de ce module de formation dans ses filières de formation professionnelle. Cela traduit son ambition de réduire les accidents du travail, a laissé entendre Abdou Fall, un membre du cabinet du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.




Auteur: APS

L’envie vous prend de courir pieds nus plutôt que d’enfiler vos baskets ? L’idée ? Vous sentir au plus proche du sol et en liberté totale ! Mais quelques conseils de précaution s’imposent pour vivre cette expérience sans encombre.


Courir pieds nus : liberté et précaution !
« Les chaussures ont modifié notre biomécanique de course. Au fil du temps, elles ont grandement diminué la capacité naturelle du pied et du corps à s’adapter au terrain en réduisant la capacité de tension des muscles et des articulations », peut-on lire dans La bible du running. Sans oublier « les capacités élastiques des tendons, en particulier du tendon d’Achille ». Ainsi l’on peut comprendre que certains d’entre nous courent pieds nus pour se reconnecter avec leur corps.

Principaux avantages de la course pieds nus ? Globalement cette pratique « favorise une course naturelle, sans artifice qui viendrait modifier notre nature ». Plus léger, vous vous fatiguez aussi moins vite. Les foulées sont moins amples mais plus fréquentes, le temps d’appui au sol est moindre… de quoi gagner en tonus cardiovasculaire et en aérodynamique. La puissance appliquée à chaque appui s’en trouve augmentée, ainsi que l’activité des fléchisseurs plantaires.

Enfin les blessures liées à la chaussure telles que « les ampoules, les hématomes sous l’ongle et les hallux valgus » sont évitées. Sur le plan physiologique, « ces séances visent à tonifier la musculature des membres inférieurs, la proprioception et la stabilité naturelle, l’élasticité et la résistance des tendons ».

Des risques à prendre en compte

Comme la plupart des sources de plaisir, des précautions sont à prendre si vous courrez pieds nus. Si vous êtes à vos débuts, allez-y progressivement. « La corne naturelle de protection ou kératose a laissé place au fil du temps à un épiderme fin, fragile et sensible. » La peau a donc besoin « de temps pour devenir plus épaisse. Les premières sensations seront plutôt douloureuses au niveau de la peau comme au niveau des muscles et des tendons ».

Commencez donc par des séances classiques avec 5 minutes pieds nus, puis passer à 10 et 15 minutes au fil des semaines. « On estime à 4 années, le temps nécessaire à un athlète pour retrouver son niveau de performance actuel sans chaussures. »

Minimalisme, barefoot…

Pour l’histoire, la course pieds nus, associée au minimalisme, est devenue populaire aux Etats-Unis en 2009, avec la publication de l’ouvrage « Born to run ». Depuis, cette tendance explose même si elle commence « à se tasser à cause du grand nombre de blessures liées à une transition trop rapide depuis la chaussure classique ».

En France, cette pratique est plus connue sous le terme du « courir naturel », concept posé par la référence française en la matière, Frédéric Brossard, auteur du livre « Barefoot et minimalisme : courir naturel"





ladepeche.fr

Le peegasm est la nouvelle pratique sexuelle féminine qui consiste à se retenir d’uriner pour avoir un orgasme une fois que l’on se soulage. Cette pratique n’est pourtant pas sans danger, et comporte de nombreux risques pour la vessie et les reins.


«Peegasm» : la nouvelle tendance sexuelle qui inquiète les médecins
Régulièrement, de nouvelles tendances apparaissent sur internet, et cette fois-ci, il s’agit d’une pratique sexuelle, le peegasm. C’est sur le forum Reddit qu’est née cette mode, suite à un message posté par un utilisateur du site. Il explique que sa petite amie lui a confié que lorsqu’elle se retenait d’uriner pendant une longue période, la jeune femme expérimentait souvent des orgasmes au moment d’aller aux toilettes. En réponse à ce message, quelques femmes affirment avoir vécu des expériences similaires et d’autres expriment le souhait de vouloir essayer, rapporte le site Médisite.

Selon le site IFL Science, la sensation physique de bien-être serait due à la proximité du clitoris et du vagin de l’urètre. Le clitoris serait alors stimulé lorsque que le col de la vessie s’ouvre pour laisser passer un grand flux d’urine. Mais cette pratique représente certains dangers.

Des risques d’infections urinaires

En effet, se retenir d’uriner trop longtemps et trop souvent augmente fortement les risques de souffrir d’infections urinaires en raison des bactéries qui s’accumulent dans l’urine stagnant dans la vessie. Une infection urinaire peut ensuite se diffuser et abîmer les reins. IFL Science rappelle aussi que retenir de grandes quantités d’urine régulièrement, peut aussi affaiblir les muscles de la vessie et ainsi, augmenter le risque de faire de la rétention urinaire en vieillissant. La rétention urinaire se caractérise par l’impossibilité de vider entièrement sa vessie malgré l’envie. Sur le long terme, la pose d’une sonde urinaire peut être nécessaire.

En 2016 , le Dr Olivier Dumonceau, urologue, expliquait à Médiste : « Pour la plupart des gens, on doit uriner une fois le matin et une fois le soir. C'est faux. La moyenne devrait être toutes les 3 heures mais varie en fonction des gens. Il faut y aller dès que l'on a envie sinon on éduque mal sa vessie et on risque des problèmes de fuites urinaires ».

Pratiquer le peegasm comporte donc de nombreux dangers et risque fortement d’endommager la vessie et les reins. Une tendance qui serait donc à bannir.






ladepeche.fr
L'huile de coco: un remède pour soigner et rééquilibrer la flore vaginale
Sachez que les mycoses vaginales n'ont aucun rapport avec l’hygiène d’une personne car souvent causées par un dérèglement de la flore vaginale, à cause des médicaments, un excès de toilette intime, une grossesse...

Voici un remède qui peut vous aider: L'huile de coco est un anti-levure naturel. Elle agit comme un antifongique et antibactérien et peut donc être un remède naturel à utiliser pour lutter contre les mycoses vaginales et autre démangeaison de la vulve. Mettez de l'huile de noix de coco vierge première pression à froid dans une cuillère à café, imbibez du coton stérile les parties infectées 2 à 3 fois par jour jusqu'à la disparition.

Bonus:

Faites un bain de siège ou un bain tout simplement au bicarbonate ou au vinaigre de cidre à faire pendant la crise et dès les premiers symptômes. Ajoutez un demi verre des produits cités dans le bain dans une eau tiède pour permettre de rendre le ph de l'eau neutre. Ce remède va soulager l'irritation.

Attention:

Les mycoses vaginales ont toutes des causes différentes. Le remède peut s'avérer efficace comme le contraire. Chaque personne peut réagir différemment à un traitement. Il faut consulter un gynécologue.







Auteur: Afrique-Femme
 
Les bienfaits des sports aquatiques
Chaque semaine, le Dr Jean Marc Sène, médecin du sport et médecin de l'équipe de France de judo, présente sa chronique sport dans Priorité Santé. Aujourd'hui, il nous parle des bienfaits des sports aquatiques.

Si la natation est le plus connu, il existe bien d'autres sports aquatiques. Parmi eux, on trouve notamment l'aquagym, qui correspond à un cours collectif de gym en piscine. Elle peut inclure des exercices de cardio et des exercices de renforcement musculaire.

Variante de l'aquagym, l'aquafitness se pratique dans un bassin peu profond. L'intensité varie selon les coachs et le niveau de chaque groupe.

De plus en plus pratiqué, l'aquabiking permet de perdre un maximum de calories en pédalant dans l'eau. Certains centres proposent aussi l'aquazumba : un cours chorégraphié et très cardio, pratiqué sur fond musical.

Quels sont les bienfaits des sports aquatiques ?

Les sports aquatiques offrent de nombreux bienfaits. Une fois immergé dans l’eau, le corps ne pèse plus que le tiers de son poids, ce qui facilite les mouvements. Les sports aquatiques sont donc particulièrement adaptés à ceux qui ne seraient pas forcément de grands sportifs et qui hésiteraient à reprendre une activité physique. On estime que la flottabilité du corps dans l’eau est de 80 % !

Néanmoins, l’eau crée davantage de résistance que l’air, ce qui oblige les muscles à travailler davantage. La résistance de l'eau intensifie l'effort tout en limitant les traumatismes sur le corps. Les muscles et articulations sont protégés.

Il n’est donc pas nécessaire d’ajouter des charges supplémentaires pour prendre du volume musculaire. Une étude a montré que des hommes qui, pendant 8 semaines, se sont entraînés selon un programme de natation sont parvenus à augmenter de 24 % la masse musculaire de leur triceps. Les sports aquatiques, pratiqués de manière régulière, permettent ainsi de tonifier l’ensemble des muscles du corps.

Les sports aquatiques très cardio, comme l'aquabiking, seront parfaits dans le cadre d'une perte de poids. Effectuer des mouvements de musculation dans l'eau renforce leur efficacité. C'est donc une option idéale pour sculpter sa silhouette en douceur.

Les sports aquatiques, surtout la natation, ne se limitent pas à tonifier les muscles. Ils sollicitent aussi l’appareil respiratoire et les capacités cardio-vasculaires. La contraction et la décontraction des muscles, ainsi que les différents mouvements opérés lors de l’aquagym par exemple, favorisent la circulation sanguine, améliorent le retour veineux et limitent la rétention d’eau.

De plus, des études ont montré que la pratique d’une activité aquatique calmait les douleurs liées à l’arthrose tout en renforçant les articulations. Elle préserverait également la densité minérale osseuse chez les femmes en situation de ménopause.

Enfin, l'eau apporte une vraie sensation de bien-être. Selon de nombreux thérapeutes, les sports aquatiques généreraient un état de bien-être lié au relâchement des muscles. L’état d’apesanteur engendré par la densité de l’eau rappellerait même la position du fœtus dans le ventre de sa mère.

Quelles sont les précautions à prendre dans la pratique d'un sport aquatique ?

Avant la pratique d'une activité sportive, il est plutôt conseillé de consulter un médecin afin de réaliser un bilan de santé. Toutefois, les sports aquatiques sont souvent moins traumatisants pour les articulations. Ils peuvent donc être pratiqués à tout âge, en adaptant l'intensité. Même les femmes enceintes pourront s'orienter vers des sports aquatiques doux. Il est par contre essentiel de demander conseil à un coach, afin de choisir un cours adapté à son niveau.

J’espère qu’avec ces quelques conseils nos auditeurs pourront tremper leur maillot de bain pour leur plus grand bien-être !





Rfi.fr
Traitement traditionnel de la fontanelle
On entend souvent les mamans dire : "Mon bébé a la fontanelle, il a une forte poussée de fièvre, il n'arrive pas à manger..." Alors selon les habitudes de chaque maman, certaines iront voir le pédiatre et d'autres, la tradi-praticienne.

Dès la naissance jusqu'à deux mois, la fontanelle de bébé n'est pas en activité. C'est à partir du 3ème mois qu'elle commence à battre véritablement. Et cela jusqu'à neuf mois chez certains bébés pour que la fontanelle se ferme. Par contre chez d'autres, c'est à partir de 1 ou 2 ans.

En général, il y a problème, lorsque la fontanelle du bébé tarde à se refermer. Conséquence : le bébé peut avoir une grosse tête. Comment savoir que bébé souffre de la fontanelle ? Chez certains bébés, après la tétée, ils vomissent. D’autres font la diarrhée avec une forte poussée de fièvre. Un procédé simple de détection consiste à l'aide de l'index de passer verticalement du front vers la nuque, pour vérifier s'il y a une ouverture plus grande que la normale. Si tel est le cas, la fontanelle ne bat plus.

La fontanelle antérieure du nouveau-né vibre normalement au rythme de sa respiration. Quand elle cesse de le faire, le nourrisson cesse de s’alimenter.

Traitement traditionnel
Pour faire redémarrer ces vibrations:
- On applique sur la fontanelle et sur le palais des huiles ou des graisses végétales ou animales (beurre de karité ou de lait de vache, huile de palme, ou d’arachide, etc.),
- Ou on applique sur la fontanelle du lait maternel ou des jeunes fruits frais de gombo triturés.






Afrique femme.com

Au-delà de 4 grammes par jour chez l’adulte, le paracétamol peut être toxique pour le foie, et encore plus s’il est associé à la prise d’alcool.


Pourquoi une surdose de paracétamol peut être mortelle
En décembre dernier, la France s’indignait du décès de Naomi Musenga, une Strasbourgeoise de 22 dont l’appel de détresse avait été négligé par une régulatrice du Samu. Mercredi, la lumière a enfin été faite sur les circonstances de la mort de la jeune femme par le procureur de Strasbourg en charge de l’affaire, Yolande Renzi.

Dans un communiqué, Mme Renzi a indiqué que le décès serait la conséquence d’«une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours». «La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès», a précisé le procureur.

En cas d’excès de paracétamol, les capacités épuratrices du foie sont épuisées et une hépatite fulminante potentiellement mortelle peut survenir

De tous les antidouleurs, le paracétamol est celui de référence pour traiter les maux de tête, le mal de gorge ou la fièvre lors d’un rhume, car c’est celui qui provoque le moins d’effets indésirables. Aussi connu sous les noms de marques Doliprane, Efferalgan ou Dafalgan, cet analgésique disponible sans ordonnance est le plus prescrit et vendu dans le monde. S’il est très rare que ce médicament soit à l’origine d’effets indésirables lorsqu’il est bien utilisé, une surdose de paracétamol expose en revanche à de graves troubles. Il est d’ailleurs le deuxième médicament à l’origine des appels au Centre antipoison de Paris, derrière le bromazépam (un anxiolytique).

Au-delà de 4 grammes par jour chez l’adulte de plus de 50 kilos, le paracétamol peut être toxique pour le foie et, plus rarement, pour les reins. Cet organe est chargé de détoxifier ce médicament. Or en cas d’excès de paracétamol, les capacités épuratrices du foie sont épuisées et une hépatite fulminante potentiellement mortelle peut survenir. Ce risque s’accentue si à cette surdose s’ajoute une consommation d’alcool. En effet, «l’alcool est détoxiqué par le foie selon le même mécanisme que le paracétamol», comme l’explique le Pr François Chast, pharmacien à l’hôpital Necker (Paris), dans son livre Les médicaments en 100 questions (Ed. Tallandier).

Des traitements existent

L’intoxication au paracétamol se manifeste dans les 24 heures suivant l’ingestion par des nausées et des vomissements, parfois accompagnés d’une transpiration et d’un état léthargique. Si des douleurs apparaissent au côté droit du ventre, c’est le signe que le foie est atteint. Dans ce cas, l’organe peut être progressivement détruit sous 3 à 4 jours. Cela aboutit, pour les cas graves, à une insuffisance hépatique accompagnée d’hémorragies, d’un oedème cérébral et d’encéphalopathie (inflammation du cerveau), qui peuvent par la suite conduire au décès en l’absence de greffe du foie.

Avant que ce stade ne soit atteint, il est possible de prévenir les complications par l’administration de charbon activé dans l’heure suivant le surdosage. Le traitement de référence reste l’acétylcystéine, dont l’effet est optimal quand il est donné dans les 8 à 10 heures suivant l’ingestion de l’antidouleur.

Jamais plus de 4 grammes par jour chez l’adulte

Pour éviter ces complications, il faut prendre garde à ne pas dépasser la posologie du médicament. Celle-ci est fixée en fonction du poids du malade, et non de son âge. Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kilos, la posologie est de 500 mg à 1 gramme par prise, à renouveler en cas de besoin après un délai d’au moins quatre heures, en veillant à ne pas excéder 4 grammes en 24 heures. Chez les personnes de moins de 50 kilos, il ne faut pas dépasser 10 à 15 mg par kilogramme et par prise, à espacer d’au moins 4 heures et sans dépasser 60 mg par kilos en 24 heures.

«Il est recommandé de ne pas dépasser 3 grammes mais en cas de douleurs intenses, on peut monter jusqu’à 4 grammes, confirme le Pr Bernard Bégaud, pharmacologue à l’université de Bordeaux. Mais ce sont des cas particuliers, en routine il ne faut pas aller jusqu’à 4 grammes. Pour les personnes très âgées et celles alcoolodépendantes, trois grammes sont probablement déjà trop au plan hépatique». Chez certaines personnes, il est en effet recommandé de ne pas dépasser plus de 3 grammes de paracétamol par jour: en cas de consommation importante d’alcool, de maladie du foie, de jeûne prolongé, d’anorexie ou de malnutrition et chez les personnes âgées.

Le paracétamol peut être pris ponctuellement pendant la grossesse car il ne présente aucun risque pour la mère et l’enfant, contrairement aux anti-inflammatoires (ibuprofène, aspirine). De même, il peut être utilisé sans risque par les femmes qui allaitent.





Le Figaro.fr Santé

Le système d’intelligence artificielle BioMind AI développé en Chine, a atteint une précision inégalée dans le taux de diagnostic des tumeurs cérébrales.


Des radiographies d'un cerveau (image d'illustration).Shutterstock.com
Des radiographies d'un cerveau (image d'illustration).Shutterstock.com

La machine a gagné cette manche haut la main. Depuis quelques mois, la Chine met les bouchées doubles dans le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA), pour se placer comme une puissance incontournable en la matière. De nombreux domaines sont concernés et en premier lieu, la médecine.

Une politique qui semble porter ses fruits, car dans un concours homme vs machine de diagnostic des tumeurs cérébrales organisé par l’hôpital Tiantan de Pékin, l’IA a dominé les plus grands spécialistes.

21% plus précise

Cette expérience a été relayée par le site XinhuaNet. Le système BioMind AI est développé depuis de nombreux mois au centre de recherche sur les troubles neurologiques de l’hôpital Tiantan. Le but était de vérifier la capacité de la machine à apporter un soutien non négligeable à l’œil humain pour établir des diagnostics plus précis.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette dernière est plutôt efficace, car sur les 225 cas analysés, la machine a fourni un diagnostic correct dans 87 % des cas contre seulement 66 % pour l’équipe de 15 spécialistes en neurologie. Aussi, l’IA s’est montrée plus précise lorsqu’il s’agissait de prédire l’expansion d’hématome cérébral (83 % contre 63 %).

Des milliers d’images analysées

Le chef du département de radiologie à l’hôpital de Tiantan explique que pour arriver à un tel résultat, BioMind AI a été nourri par des dizaines de milliers d’images de pathologies liées au système neurologique. L’algorithme s’est ensuite chargé de classer ces dernières pour non seulement établir des diagnostics plus précis, mais également plus rapides.

Un outil remarquable, mais que n’a pas vocation à remplacer le diagnostic humain. Pour les médecins qui ont participé au concours et qui ont obtenu des résultats plus élevés que la moyenne, BioMind représente surtout une formidable opportunité d’être plus efficaces au quotidien. L’IA permettra en effet de gagner en temps et en précision, ce qui permettra de réduire la charge de travail et ainsi, permettre de rendre en charge plus de cas.





24Matins.fr

Sida: des tests très prometteurs pour un potentiel vaccin
Un vaccin contre le Sida pourrait-il bientôt exister ? C'est l'espoir suscité par un nouveau traitement préventif. Le rapport des essais cliniques a été publié dans la revue scientifique The Lancet.

Les essais cliniques ont duré plus d'un an et les résultats sont encourageants. Le traitement préventif a d'abord été testé sur des singes. Les deux tiers d'entre eux ont été protégés quand les chercheurs leur ont inoculé le virus.

Puis près de 400 hommes originaires d'Afrique du Sud, d'Afrique de l'Est, de Thaïlande et des Etats-Unis ont reçu des injections de virus VIH rendus inoffensifs, et le test a montré des réactions immunitaires très prometteuses. Le directeur de l'étude, le virologue Dan Barouch, estime que ce n’est probablement pas le vaccin définitif, mais que cela pourrait être une avancée phénoménale.

Le seul et unique essai qui avait eu lieu en 2009 avec un autre modele vaccinal, avait montré des résultats très insuffisants. Le risque d'infection de 16 000 volontaires en Thaïlande n'avait été réduit que de 31%.

Tests en Afrique Australe

Un test de ce vaccin potentiel appelé Imbokodo (rocher, en zoulou) sera lancé sur 2 600 femmes en Afrique Australe, le lieu au monde où le virus pose le plus de problèmes, explique Jean-Daniel Lelièvre, du Vaccine Research Institute (Agence nationale de recherches sur le sida) joint par RFI. En France, 150 000 personnes vivent avec le VIH, et ils sont chaque année 6 000 à découvrir leur séropositivité. « En Afrique Australe, c'est 100 fois plus ! », pointe le chercheur.

Les résultats de ce test très prometteur sont attendus vers 2021. Le professeur Darouch appelle néanmoins à la prudence, rappelant qu'en matière de recherche vaccinale, les déceptions sont souvent nombreuses.






RFI
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