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Santé
Secouer bébé : un geste irréparable

Tous les parents ont déjà connu cela : un bébé qui pleure sans arrêt (parfois en pleine nuit), sans raisons apparentes, et que rien ne semble calmer. Les nerfs des parents et leur patience sont ainsi mis à rude épreuve.

Dans la majorité des cas, tout se termine bien, pour le bébé comme pour les parents. Pour une minorité d’enfants, il en va autrement : l’adulte qui s’occupe du bébé ne sait pas comment le calmer, s’énerve, et le secoue violemment pour le faire taire. C’est ce qu’on appelle le « syndrome du bébé secoué » (SBS), aussi appelé « syndrome d’impact des secousses ».

Plus pernicieux que les autres violences domestiques, cette maltraitance qui ne dit pas son nom peut être très handicapante pour l’enfant. Troubles mentaux, troubles moteurs, ou même la mort : le SBS n’est pas à prendre à la légère…

Le Syndrome du bébé secoué : qu’est-ce que c’est ?
Comme le bébé, durant ses premiers mois d’existence, a une nuque très souple, il est très sensible aux mouvements brusques d’avant en arrière. Lorsqu’il est violemment secoué, son cerveau peut donc bouger et heurter sa boîte crânienne. Hémorragies, lésions des vaisseaux sanguins,… Les dommages causés en quelques secondes sont bien souvent irréversibles.

Les chiffres du syndrome du bébé secoué
Comme pour tous les actes de maltraitance, il est très difficile d’obtenir des chiffres précis concernant le nombre d’enfants victimes du syndrome du bébé secoué : le diagnostic est souvent caché, voire dénié par la famille ou même les soignants. Il est souvent entouré de honte et de culpabilité, et demeure largement méconnu et sous-estimé. Pourtant, les chiffres disponibles font frémir : rien que pour la France, il y aurait environ 180 à 200 bébés, chaque année, touchés par le syndrome du bébé secoué.

Les profils à risque du syndrome du bébé secoué
Contrairement aux autres maltraitances, il n’y a pas vraiment de profil sociologique « type », mais quelques grandes tendances se détachent : l’auteur d’un syndrome du bébé secoué serait plutôt un homme (75% des bébés secoués le seraient par des hommes), père, (entre le tiers et la moitié des auteurs), jeune et inexpérimenté (la plupart des auteurs ont moins de 25 ans).

Il arrive aussi que ce soit les beaux-parents qui craquent, ou les nourrices qui soient exaspérées : 10 à 20% des victimes du syndrome du bébé secoué le sont par des personnes qui gardent l’enfant occasionnellement.

Le syndrome du bébé secoué ne touche pas tout le monde : statistiquement, il survient plutôt chez les jeunes bébés (âgés de moins d’un an), aînés d’une fratrie, de sexe masculin.

Les séquelles et les conséquences du Syndrome du Bébé Secoué
Dans la majorité des cas, le syndrome du bébé secoué provoque des dommages irrémédiables : seuls moins d’un enfant sur quatre ne souffrirait d’aucune séquelle suite à un SBS. Pour les quatre-cinquième restants, le pronostic est plus pessimiste : 10% des enfants secoués meurent, et 90% gardent des séquelles.

Parmi ces derniers, le quart souffre d’hémiplégie, de retard mental majeur, de cécité, ou d’épilepsie, et près de la moitié souffriront de paralysie ponctuelle, de retard mental modéré, de troubles mentaux, de perte de la vue,…

Prévenir le syndrome du bébé secoué
Si, devant les pleurs de votre bébé, vous sentez que vous êtes très énervée, sur le point de craquer, que votre patience arrive à bout, ne secouez jamais votre bébé ! A la place, n’hésitez pas à le faire garder et à vous reposer : vous pouvez reposer votre bébé dans son lit et sortir prendre l’air quelques instants, demandez à quelqu’un d’autre de vous remplacer, ou reposez votre bébé dans son lit, et sortez prendre l’air quelques minutes.
Vous pouvez profiter de cette pause pour extérioriser vos sentiments, vos émotions et vos pensées pour en parler avec des proches. Entourez-vous !

Il faut aussi, bien sûr, que la personne qui garde vos enfants ait toute votre confiance, aie ne soit pas susceptible d’avoir des réactions violentes, impulsives ou brusques avec votre enfant.

Si, malgré tout, les pleurs du bébé continuent, n’hésitez pas à aller consulter un médecin : des pleurs répétés peuvent avoir une cause médicale, assez facile à résoudre, mais que vous n’avez pas forcément diagnostiquée, comme une colique, par exemple.

Faites très attention lors des manipulations du bébé : maintenez le tout le temps en position verticale, contre vous. De même, ne tentez pas de jouer avec lui en le faisant bouger avec des mouvements de rotations, comme « faire l’avion ».

Diagnostiquer et traiter un syndrome du bébé secoué
Après un syndrome du bébé secoué, il n’y a pas de traces extérieures de coups ou de traumatismes. Il n’est donc pas facile de savoir si votre bébé a été secoué ou non. Soyez quand même attentive aux vomissements, aux petits endormissements, aux convulsions ou aux malaises de votre enfant.

N’hésitez pas à réagir très vite et n’attendez pas avant de consulter un médecin, si ces troubles apparaissent.

La rééducation se fera en coordination avec de nombreux spécialistes : orthophonistes, kinésithérapeutes ou psychomotriciens seront mis à contribution.






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Aidez votre enfant à ne plus mettre de couches

Dire adieu aux couches est une étape importante, tant pour les enfants que pour leurs parents. Enlever la couche est l’une des étapes du développement de l’enfant que les parents attendent souvent avec impatience. Après avoir changé près de deux mille couches par an (environ 6 par jour), vous avez probablement très envie que votre enfant commence à aller tout seul aux toilettes. Certains enfants apprennent en quelques jours, d’autres ont besoin de plusieurs mois. En général, plus l’enfant commence jeune, plus il lui faut de temps.

À quel âge enlever la couche ?
Cela dépend des enfants, mais on considère en général que deux ans est un bon âge pour enlever la couche pendant la journée. Parfois, vers un an et demi, certains enfants arrivent déjà à déterminer quand ils ont envie de faire pipi ou caca, ce qui facilite grandement la tâche.

Voici quelques signes qui peuvent vous indiquer que votre enfant est prêt pour aller sur le pot :
– Votre enfant est capable d’obéir à des ordres simples et commence à communiquer avec vous verbalement.
– Votre enfant se montre agité lorsque sa couche est mouillée ou sale et, à sa manière, il vous fait comprendre qu’il faudrait le changer.
– Votre enfant reste sec plus longtemps.
– Votre enfant exprime lui-même son envie par des petits signes (il sautille, met ses mains dans sa couche, etc…) ou des mots (il dit « pipi »).
– Votre enfant est capable d’enlever et de remettre tout seul sa culotte, mais aussi de rester assis tranquille pendant deux minutes.

Par commodité, les parents profitent souvent de l’été pour enlever la couche à leurs enfants car ils portent moins de vêtements et peuvent facilement rester les fesses à l’air. Assurez-vous également que cette étape ne coïncide pas avec un changement important dans la vie de votre enfant comme, par exemple, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur.

Le plus important, quand on décide de supprimer la couche, est de procéder petit à petit. Il faut respecter le rythme de l’enfant, car abandonner la couche est comme un entraînement et les résultats seront chaque fois meilleurs, jusqu’à ne plus mettre de couche du tout !

Comment apprendre à l’enfant à abandonner la couche
En tout premier lieu, il ne faut jamais gronder l’enfant ni trop insister. Une seule règle : la patience. De plus, ce n’est pas la même chose de ne plus mettre la couche le jour que la nuit, cette seconde étape pouvant prendre parfois plusieurs années.

Concernant la propreté de jour, la recommandation des experts est simple : il suffit de mettre l’enfant sur le pot toutes les heures et de le laisser faire ce qu’il a à faire. C’est un moyen de créer une habitude. Parfois, il est possible que l’enfant ne veuille pas ou n’ait pas envie de faire pipi. Ce n’est pas grave : au bout de cinq minutes vous lui remettez sa culotte et le laissez libre de faire ce qu’il veut.

Autres astuces pour aider votre enfant à ne plus mettre de couches
– Que l’enfant sache bien où sont les toilettes. Ainsi, il saura que c’est un endroit qui lui est réservé et où il peut aller quand il en ressent le besoin. Nous vous conseillons d’y laisser un pot adapté à sa taille.
– Rester à côté de l’enfant et le distraire. Ayez toujours à portée de main des livres illustrés, ainsi l’enfant associera le fait d’aller aux toilettes avec un moment agréable.
– Pour le caca, soyez patient. Les médecins expliquent que cela est plus difficile car les enfants ont la sensation de laisser une partie d’eux-mêmes.
– Récompensez votre enfant lorsqu’il arrive à faire pipi ou caca dans le pot. Cela le motivera et l’encouragera.
Comment activer l’accouchement ???


Il faut dire qu’il y a des bébés qui ne sont vraiment pas pressés de sortir. Les 09 mois leur semblent peut être tellement courts qu’il resterait volontiers 1 mois ou 2 supplémentaires bien au chaud dans le ventre de maman.

Sauf qu’au dernier trimestre de grossesse, la maman est épuisée. Le poids du ventre et le manque de sommeil aidant, la maman n’a plus qu’une seule envie : sentir les premières contractions et se diriger rapidement vers la maternité pour enfin faire sortir le poupon. Dans le cas où Bébé se ferait attendre au-delà des 09 mois, voici 3 méthodes naturelles utilisées par les grands-mères pour aider les femmes enceintes à accoucher vite.

Beaucoup marcher : cela n’est pas seulement valable durant les derniers jours. La marche est à pratiquer dès que la maman a atteint les 6 mois de grossesse. Marcher permet d’éviter le gonflement des jambes et active la circulation sanguine. De plus ces longues promenades tonifient la paroi abdominale et le musclé utérin par la même. La future maman développe son souffle par la même occasion, d’où l’assurance de maintenir un bon rythme de respiration lors de l’accouchement.

Manger des produits naturels qui accélère la venue du bébé : l’huile de ricin n’est pas seulement recommandée pour celles souhaitant entretenir une longue et belle chevelure afro. Il agit aussi directement sur le muscle de l’utérus. Il est recommandé dans les derniers jours de grossesse d’en boire 1 cuillère à café matin et soir.

L’ananas et la cannelle contiennent également des substances qui, selon les matrones, permettrait de donner un coup de pouce aux bébés trop paresseux. Manger de l’ananas après chaque repas, en saupoudrant les tranches ou les morceaux d’ananas de poudre de cannelle. Quant au curry, il a aussi des vertus pour vous faire connaître un accouchement facile comme une lettre à la poste !

Faire l’amour : au dernier virage de grossesse, la femme est tellement fatiguée que la dernière chose à laquelle elle pense est le sexe. Or à quelques jours de l’accouchement, faire l’amour a un double effet. Les hormones présentes dans le sperme de l’homme stimule une dilatation efficace de l’utérus. Pendant l’acte sexuel, le corps de la femme libère des hormones nommées ocytocine qui accélère le démarrage du travail.




Femastuce.com
Les travailleurs de la santé décrètent une grève de 72h
Les travailleurs de la Santé et de l’Action sociale reprennent leur mouvement d’humeur à partir de mardi prochain. Après l’évaluation de son 8e plan d’actions, l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) Sutsas-Sudtm and Gueusseum a décidé de poursuivre la lutte. Ainsi, Mballo Dia Thiam et compagnie vont décréter un mot d’ordre de grève de 72h à partir de mardi prochain, sur l’ensemble du territoire.

Toutefois, ils vont assurer le service minimum et les urgences. Ils se sont rendus compte que le répit de dix jours (du 13 au 23 juin 2018) à la demande du gouvernement, en plus de la semaine du 02 au 07 juillet, n’ont pas permis l’ouverture de négociations sur le régime indemnitaire ni la production des actes réglementaires promis, à savoir les décrets relatifs à la Fonction publique territoriale, aux nouveaux corps dans la Fonction publique, à l’Endss et aux travaux d’heures supplémentaires de nuit. Raison pour laquelle, ils ont déterré leur hache de guerre pour contraindre le gouvernement à honorer sa parole.

Ils prévoient une marche nationale le 19 juillet prochain à Pikine. La rétention des informations sanitaires et sociales, le boycott de la campagne MTN, des activités de supervision, des réunions et de tous les ateliers sont maintenus.






L'As

Envie de bébé? Manger des fruits à coque comme des noix est une recette simple pour améliorer la qualité du sperme de l’homme, montre une étude présentée mercredi.


Mangez ce fruit si vous voulez avoir une bonne qualité de sperme

Des chercheurs de l’université Rovira i Virgili à Reus (Espagne) ont séparé 119 hommes “en bonne santé”, âgés de 18 à 35 ans, en deux groupes.
Les uns gardaient “leur régime alimentaire à l’occidentale habituel sans fruits à coque”; les autres également, mais “complété de 60 grammes par jour d’un mélange d’amandes, de noisettes et de noix”.

Au bout de 14 semaines, le sperme des seconds était bien meilleur.

Les chercheurs ont noté une amélioration “d’environ 16% dans le nombre de spermatozoïdes, de 4% dans leur vitalité, de 6% dans leur mobilité, et de 1% dans leur morphologie”, résument-ils dans un communiqué de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie.

Ces quatre paramètres ont tous leur importance pour la fertilité masculine, souligne l’auteur principal de l’étude, Albert Salas-Huetos.

Ce biologiste ajoute qu’il serait prématuré d’en faire une recommandation pour tous les hommes qui souhaitent devenir pères.

Nous ne pouvons dire cela en nous fondant uniquement sur les résultats de cette étude. Mais les preuves s’accumulent dans la recherche pour dire que les changements en faveur d’une vie plus saine, comme d’avoir un régime alimentaire sain, pourraient aider à la conception“, explique-t-il.

Un professeur d’andrologie de l’université de Sheffield (Grande-Bretagne), Allan Pacey, n’est “pas surpris qu’un régime riche en noix soit associé à une amélioration du sperme”.

Mais il estime qu’il y a “beaucoup de facteurs incidents qui pourraient s’être glissés dans l’équation, tels que le fait que les hommes le sachent et changent d’autres aspects de leur vie également”, relève-t-il dans Science Media Centre.

Fruit du baobab : comment ça se mange ?
Mais oui, le baobab donne des fruits, et même des superfruits ! Leur saveur acidulée et leurs atouts nutritionnels ne laissent pas indifférent. Présentation par Alexandra Retion, diététicienne.

En Afrique subsaharienne pousse un arbre étonnant, le baobab. Il peut vivre plus de mille ans et offre de grands fruits oblongs appréciés des hommes comme des singes, d'où leur surnom de "pains de singe". Sous une coque dure, ces fruits contiennent une pulpe blanche un peu farineuse avec de nombreux grains noirs.

Les habitants d'Afrique de l'Ouest préparent une boisson rafraîchissante et revigorante, le jus de bouye, avec cette pulpe, de l'eau, du lait concentré et du sucre. Chez nous, on ne trouve pas de fruits frais, mais des versions séchées.

C'EST BON POUR QUI ?

En Afrique, il est utilisé pour nettoyer les plaies, lutter contre la diarrhée, fortifier (femmes enceintes, personnes âgées). Du fait de sa richesse en vitamine C (10 g de poudre = 25 % des besoins quotidiens), il est parfait pour ceux qui consomment peu de fruits. Ses antioxydants aident à lutter contre les radicaux libres, engendrés notamment par la pollution et le stress. Ses fibres, en particuliers les solubles, sont intéressantes en cas de troubles digestifs.

"C'est un très bon complément alimentaire quand on est fatigué, convalescent, et après la prise d'antibiotiques", indique Alexandra Retion, diététicienne, auteure de Antioxydants, éd. Hachette Cuisine.

C'EST BON SURTOUT POUR QUOI ?

"Le fruit du baobab est très riche en vitamine C, antifatigue et anti-infectieuse. Il contient du bêtacarotène et des flavonoïdes, ce qui en fait une très bonne source d'antioxydants", ajoute Alexandra Retion. Il apporte 45 % de fibres, moitié solubles, moitié insolubles, qui participent à la régulation du transit et aident à lutter à la fois contre la constipation et la diarrhée.

Sa poudre est 6 fois plus riche en vitamine C que l'orange, 2 fois plus riche en calcium que le lait et 6 fois plus riche en potassium que la banane.

Mais on n'en consomme pas 100 g, comme un aliment frais !

COMMENT CONSOMMER LE FRUIT DU BAOBAB ?

Il est encore rare de trouver du jus de fruit du baobab. Sa pulpe est vendue séchée, réduite en poudre mais aussi parfois en morceaux, sur internet et dans les magasins bio. Pour profiter au maximum de ses bienfaits, mieux vaut le prendre sous forme de poudre, à ajouter à une boisson, un yaourt, un smoothie, un muesli, une compote, une pâte, un cheesecake...

La bonne dose ? "Au changement de saison ou quand on se sent fatigué, on peut en prendre 10 g par jour pendant 2 à 3 semaines, afin de renforcer ses défenses", conseille la diététicienne.






Auteur: emilie nodiga - TopSante
Boire du café pour prolonger son espérance de vie ?
Des scientifiques américains ont réalisé une étude observationnelle afin d'étudier de possibles corrélations entre la consommation de café et l'espérance de vie. Il semblerait que boire du café, et ce même jusqu'à 8 tasses par jour, serait associé à une mortalité plus faible.

Les dernières recommandations en date, étaient de ne pas dépasser les 4 tasses de café par jour. Au-delà de ce chiffre, les effets négatifs de ce stimulant apparaîtraient. Une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs du National Cancer Institute (NCI), remet pourtant ce chiffre en question. En effet, boire du café, jusqu'à 8 tasses par jour, serait associé à un risque de décès plus faible. Les détails de leur étude ont été publiés dans la revue JAMA International Medicine.

Les scientifiques ont analysé les données de près de 500 000 personnes, âgés en moyenne de 57 ans, ayant participé à l'étude britannique Biobank. Cette étude avait rassemblé des informations de santé sur plus de 9 millions de personnes. Les personnes interrogées avaient dû dire combien de tasses de café elles buvaient par jour (même si c'était du décaféiné), décrire leur état de santé général, leur éducation, et leurs habitudes de consommation de tabac et d'alcool. Des échantillons d'ADN des volontaires ont également été récupérés.

Des effets même sans caféine!

Ces personnes ont été suivies sur 10 ans, durant lesquelles 14 000 participants sont décédés (sur les 500 000). Les causes principales étaient le cancer, les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Les chercheurs ont constaté que plus la personne buvait de café, moins elle avait de risque de décéder au cours de la période de l'étude. Ces résultats sont valables que ça soit du café moulu, instantané ou décaféiné. " Ces résultats suggèrent que les nombreux autres composés du café, outre la caféine, pourraient être responsables", a déclaré Erikka Loftfield, principale auteure de l'étude, à Live Science.

Par ailleurs, lorsque les chercheurs ont examiné les données génétiques des participants, ils ont identifié quatre gènes connus pour être associés au métabolisme de la caféine, c'est-à-dire comment l'organisme assimile la caféine. Certaines études antérieures avaient suggéré que les personnes présentant ces variations de gènes pourraient présenter un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire. Mais dans cette nouvelle étude, les scientifiques n'ont trouvé aucun lien entre ces variations et le risque de décès d'une personne au cours de la période d'étude.

Une corrélation et non une causalité

Les chercheurs soulignent le fait que l'étude a seulement trouvé une association avec le café et la longévité, mais n'a pas prouvé que le café mène à une vie plus longue. "Bien que ces résultats puissent rassurer les buveurs de café, ils proviennent d'une étude d'observation et doivent être interprétés avec prudence", a déclaré Erikka Loftfield. Cela ne signifie donc pas qu'il faille augmenter sa consommation de café.

En effet, seulement 10 000 des 500 000 participants buvaient au moins 8 tasses de café par jour, et le risque de décès par rapport à ceux qui n'en consommaient que 4, n'était que légèrement plus élevé. Pour résumer, cette étude fournit des preuves supplémentaires que la consommation de café peut faire partie d'une alimentation saine. Seulement, bien sûr, si l'on n'abuse pas sur la crème et le sucre !







Auteur: Jades Boches - TopSante
Conception : Quels sont les aliments qui boostent la fertilité ?
Du côté des femmes…

L’ennemi numéro 1 de la fertilité féminine, c’est le sucre ! En effet, les aliments dotés d’un fort indice glycémique constituent un véritable frein puisqu’ils augmentent, d’une part, l’insulinosensibilité et, d’autre part, le surpoids. Or, ces deux éléments représentent des causes majeures d’infertilité.

Evitez donc tous les produits transformés, dont la liste des ingrédients commence par la mention « sucres ». C’est le cas notamment des confiseries, des biscuits, des viennoiseries industrielles.

Attention, les glucides rapides sont parfois cachés où on ne les attend pas. Les plats préparés, les farines blanches, les biscuits d’apéritif en regorgent. Mieux vaut donc étudier attentivement le tableau nutritionnel des produits que vous achetez et privilégier les sucres plus complexes contenus dans les légumes, les fruits, les légumineuses ou encore les céréales complètes.

…. et des hommes

Si le sucre doit également être consommé avec modération, les lipides semblent avoir un impact encore plus redoutable sur la qualité des spermatozoïdes. Les produits d’origine animale, surtout, sont à éviter le plus possible en période « d’essai bébé ». Messieurs, il est donc conseillé de restreindre votre consommation de viandes, de charcuteries et autres aliments riches en acides gras saturés (produits laitiers) et mono-insaturés (olive), pour donner toutes les chances à vos spermatozoïdes d’atteindre facilement leur but.

Pour accroître la mobilité des gamètes mâles, préférez plutôt les aliments riches en oméga 3 que l’on retrouve dans le poisson, les œufs ou encore les fruits de mer. Certaines huiles végétales en renferment également et sont, par conséquent, à préférer pour agrémenter vos petits plats. C’est le cas notamment de l’huile de noix ou de l’huile de colza.

Pour tous les deux…

Le seul véritable secret d’une fertilité boostée, c’est bel et bien d’avoir un régime sain et équilibré. La diversité alimentaire représente le moyen le plus efficace pour tomber enceinte rapidement.

Tous les nutritionnistes le disent : avoir une alimentation variée permet d’apporter à l’organisme tous les éléments nutritifs dont il a besoin pour fonctionner parfaitement (oligoéléments, vitamines, sels minéraux, antioxydants…). Pour cela, il est recommandé de privilégier les aliments frais plutôt que les produits industrialisés.

Pour avoir un bébé rapidement, il va donc falloir vous remettre à cuisiner. En plus de mettre toutes les chances de votre côté pour tomber enceinte, vous allez émoustiller vos papilles ! D’autant qu’il ne sert à rien de suivre un régime « fertilité » comme on suivrait un régime amincissant, c’est-à-dire de manière drastique. Il faut savoir se faire plaisir quand même !
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Comment Connaitre sa Période de Fécondation ?

Pour augmenter les chances de devenir enceinte, les femmes, en étant à l’écoute de leur corps, peuvent connaître la période de fécondité. Nos conseils.

Beaucoup de couples n’ont pas une idée précise du fonctionnement de l’ovulation. L’Ovulation est le terme utilisé pour définir la libération d’un ovule (habituellement un mais parfois plus) par l’ovaire. La conception survient quand un spermatozoïde féconde l’ovule.

Alors que les spermatozoïdes peuvent survivre plusieurs jours dans les voies génitales féminines, l’ovule ne survit, lui, que 24 heures après l’ovulation. Ceci induit donc des limites à la probabilité de fécondation. On estime à 20 % les couples qui ont des difficultés de conception en raison d’un mauvais timing des rapports sexuels.


Près de 98 % des femmes ne savent pas clairement combien de jours par mois il est possible de devenir enceinte et plus de la moitié ne sont pas sûres des jours de fécondité de leur cycle. La plupart des parents ne connaissent pas avec exactitude le jour où ils ont conçu leur enfant.

Déterminer la période de fécondité

Pour augmenter les chances de devenir enceinte, les femmes, en étant à l’écoute de leur corps, peuvent connaître la période de fécondité, c’est à dire le laps de temps pendant lequel le sperme peut survivre dans l’appareil génital féminin avant que l’ovulation et la fécondation ne surviennent

La période la plus fertile de la femme est en principe de plusieurs jours (habituellement pas plus de 5 ou 6) se terminant le lendemain de l’ovulation.

Parce que les cycles menstruels varient d’une femme à l’autre et d’un cycle à l’autre chez la même femme, il n’est pas toujours facile de déterminer la période fertile d’une femme.

Plusieurs méthodes sont utilisables

Calendrier – Il est utile de reporter la date de survenue des règles sur un calendrier

La courbe thermique

La glaire cervicale – le col utérin secrète une glaire (mucus) qui protège l’organisme de la femme du sperme, des bactéries et d’autres micro-organismes. Pendant quelques jours par mois, la consistance de la glaire change pour permettre au sperme d’atteindre les trompes. En surveillant ces changements, il est possible de déterminer la période fertile. Il suffit d’insérer un ou deux doigts dans le vagin et de recueillir les sécrétions au contact du col utérin.

Juste après les règles, il n’y a pas de glaire. Dans la semaine qui suit, les secrétions cervicales sont visqueuses et collantes. A l’approche de l’ovulation, la glaire devient crémeuse, plus claire et peut être étirée entre deux doigts sans se rompre. Ceci correspond au pic de fertilité où la glaire laisse passer les spermatozoïdes.
Il faut garder présent à l’esprit que différents facteurs peuvent modifier les sécrétions cervicales : l’excitation sexuelle, la présence de sperme, l’utilisation de lubrifiants, l’utilisation d’un antihistaminique, une infection vaginale…

La combinaison de ces deux indicateurs de fertilité est le plus souvent d’une grande aide pour déterminer la période fertile de la femme.

La période de fécondité reste difficile à déterminer

Les techniques mentionnées ci-dessus permettent d’analyser les conséquences des variations hormonales. Mais ces conditions peuvent être affectées par plusieurs facteurs tels qu’une infection ou un médicament : ils nécessitent une surveillance étroite et ne sont donc pas fiables à 100 %.

Il faut cependant savoir que la période fertile est assez imprévisible même en cas de cycles réguliers : une étude prospective publiée récemment par le National Institute of Environmental Health Sciences américain et réalisée sur 696 cycles montre en fait que seules 30 % des femmes ont une fenêtre de fécondité comprise entre J10 et J17. La plupart des patientes commencent leur période fertile plus tôt et d’autres beaucoup plus tard.

Une autre possibilité est de mesurer les variations des taux hormonaux

Une ascension des taux d’estrogène marque le début de la phase fertile de la majorité des femmes. Le pic de LH ( luteinizing hormone) est suivi de l’ovulation dans les 24 à 36 heures.
Différents systèmes permettent en mesurant les taux d’estrogènes urinaires et de LH de donner une information quotidienne sur la période de fécondité
Mais il ne faut pas oublier que d’autres facteurs contribuent à l’infertilité d’une femme, même si elle ovule normalement.

Antécédent de chirurgie des trompes ou des ovaires ;
Antécédent d’infection pelvienne (salpingite, péritonite) ;
Cycles irréguliers ou très longs ;
Et, bien sûr, l’infertilité du partenaire masculin.
Une femme de moins de 35 ans doit consulter un médecin après un an de tentatives infructueuses. Une femme de plus de 35 ans après six mois.
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Manque de sommeil : 5 graves conséquences sur votre santé

Tout comme la respiration et la digestion, le sommeil est très important pour l’organisme. On parle de manque de sommeil, lorsque l’adulte dort moins de 6 heures par nuit. En plus de stimuler la production hormonale, reposer son corps et son esprit, le sommeil est favorable à la croissance du corps, la maturation cérébrale mais aussi le développement immunitaire et agit sur l’humeur.

La maladie d’Alzheimer

Selon l’Institut National français du Sommeil et de la Vigilance (INSV), le manque de sommeil augmente les risques d’Alzheimer.

Aux Etats-Unis, une étude similaire a été réalisée par Adam Spira, du département de la Santé Mentale de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health et Alyssa Gamaldo de la National Institues of Health. Les résultats ont fait savoir que la protéine bêta-amyloïde, qui est responsable de la perte de mémoire, est plus importante en cas de manque de sommeil.

Le diabète et l’obésité

Dans une étude réalisée par l’Institut de Recherche sur le Diabète et l’Obésité du Centre médical Cedars-Sinai des Etats-Unis, a fait comprendre que le manque de sommeil peut être à l’origine d’une augmentation d’acides gras libres dans le corps. Ce qui peut impacter sur la vitesse du métabolisme et sur la capacité de régulation de l’insuline.

Les maladies cardiovasculaires

Le manque de sommeil pourrait être la cause de l’angine de poitrine, de l’infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux. C’est ce que révèle une étude faite par Qiao He et Peng Zhang de la China Medical University en Chine. Les chercheurs ont pu conclure que les risques de maladies cardiovasculaires augmentent de 27% lorsqu’il y a troubles du sommeil, de 18% quand le sommeil n’est pas réparateur et de 11% lors de complications de sommeil.

Le suicide

Le sommeil joue un rôle fondamental dans les fonctions cognitives mais aussi pour l’humeur. Une étude de Rebecca Bernert, du département de Psychiatrie et Sciences du Comportement de l’Ecole de médecine de la Stanford University en Californie a conclu que le manque de sommeil est à prendre en compte dans le cas du suicide, surtout chez les personnes âgées.

La colite ulcéreuse

En plus des maladies citées plus haut, les carences en sommeil peuvent être à l’origine des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Parmi elles, la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn. En effet, être en manque de sommeil peut être à l’origine de réactions inflammatoires. C’est ce que révèle une étude du Département de Gastro-entérologie de Massachussets General Hospital.

crédit photo: shopify

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