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Santé
«Nous exhortons l’Asas à surseoir à la rétention d’informations sanitaires…»
Conscient des conséquences qui risquent d’affecter le secteur, avec la série de grèves déclenchées par l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) «And Gueusseum», le ministère de la Santé et de l’action sociale, par la voix de son conseiller technique, Lassana Sidibé, exhorte les syndicalistes à sursoir à la rétention d’informations sanitaires.

En fait, non seulement l’Alliance «And Gueusseum» a décidé de la rétention des informations sanitaires et sociales, mais elle entend boycotter les activités de supervision, réunions et ateliers de formation. Ce, pour exiger du Gouvernement le respect des accords signés en 2014. Ce à quoi ne sont pas insensibles les autorités en charge du secteur. Le ministère de la Santé exhorte l’Asas à surseoir à la rétention des informations sanitaires.

«Le fait de mettre la menace de la rétention d’informations sanitaires à exécution, a des conséquences néfastes à tous points de vue et constitue une violation du droit positif en vigueur. Si nous prenons les maladies à déclaration obligatoire, par leur caractère souvent infectieux et potentiellement épidémique, elles doivent obligatoirement et urgemment être déclarées aux autorités, pour qu’on surveille un éventuel départ d’épidémie et prenne les mesures appropriées. Aussi exhortons-nous les syndicalistes à sursoir à là rétention d’informations », indique Lassana Sidibé, Conseiller technique du ministre de la Santé. Qui note que le paiement des arriérés de salaires est effectif pour les agents de la Jica et les contractuels du plan Cobra.

Pour ce qui est de l’augmentation du régime indemnitaire, Sidibé soutient : «Tout le monde sait que c’est totalement injusteD’ailleurs, le Président Macky Sall avait demandé de réfléchir, avec les syndicalistes fonctionnaires et non fonctionnaires, sur une perspective globale permettant de dépasser cette situation et d’apporter des réformes qui soient à même d’accompagner les travailleurs dans l’équité




Igfm
Soigner l’hypertension par le jeûne

« L’hypertension artérielle est la plus fréquente des affections cardiovasculaires, touchant environ 20 % de la population adulte. Son incidence augmente avec l’âge de sorte que le pourcentage d’hypertendus est très faible chez les personnes de 20 ans et augmente ensuite régulièrement pour atteindre 40 % chez les personnes âgées de 65 ans et 90 % chez celles de 85 ans ! » (Source INSERM)

Selon l’OMS, l’hypertension vient en deuxième position, après le tabagisme et avant l’alcoolisme, sur la liste des facteurs diminuant le nombre d’années de vie en bonne santé.

Qu’est-ce que la tension artérielle ?
La tension artérielle correspond à une pression du sang dans les artères qui elles-mêmes conduisent le sang du cœur vers les différents tissus de l’organisme afin de fournir aux cellules l’oxygène indispensable à leur survie. A chaque contraction du cœur, le sang est chassé avec des cavités cardiaques et il est propulsé dans ces conduits. Pour remplir leur fonction de manière satisfaisante, ils doivent rester souples et non obstrués.

L’hypertension artérielle (HTA) correspond à une hyperpression du sang sur la paroi des artères. Ce qui constitue un risque majeur d’accident cardiovasculaire.

L’hyperpression artérielle, en essayant de maintenir le débit sanguin constant, augmente indirectement l’activité du cœur, ce qui peut entrainer une hypertrophie ventriculaire gauche (augmentation du volume du ventricule gauche) et une perte progressive de son activité contractile pouvant évoluer vers une insuffisance cardiaque.

Les facteurs de risque :
L’HTA est l’un des principaux facteurs de risque vasculaire. Elle entraine des anomalies et une rigidification de la paroi des artères du fait de la pression mécanique permanente exercée sur ces dernières.

De plus, elle augmente le risque d’apparition ou d’aggravation de plaques d’athérome (dépôt de graisse souvent dû aussi au cholestérol). Les artères les plus fréquemment touchées sont celles qui irriguent le cerveau (carotide), le cœur (coronaires), les reins ou encore les membres inférieurs.

C’est pourquoi l’hypertension augmente le risque d’AVC, de cardiopathies ischémiques (angine de poitrine, infarctus), d’artériopathie des membres inférieurs (rétrécissement des artères qui irriguent les jambes) ou encore d’insuffisance rénale pouvant nécessiter à terme une dialyse. Encore, selon l’OMS, 62 % des accidents vasculaires cérébraux sont attribués à une pression artérielle élevée.

Tous ces facteurs de risque sont augmentés par la présence d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, comme une hypercholestérolémie ou un diabète.

Dans environ 10 % des cas, les hypertensions artérielles sont dites « secondaires » car elles sont la conséquence d’une autre maladie d’origine rénale, surrénalienne, neuro vasculaire ou hormonale (excès de minéralocorticoïdes, hyper- ou hypothyroïdie).

Dans l’immense majorité des cas, l’hypertension artérielle est dite « essentielle », c’est à dire qu’aucune cause connue ne peut expliquer son apparition. Le trouble apparaît le plus souvent insidieusement et la gravité est liée à ses conséquences à long terme sur les différents organes.

Il existe néanmoins plusieurs facteurs de risque en dehors de ceux cités précédemment. L’âge est le principal d’entre eux car le vieillissement est associé à une perte d’élasticité des artères. Les autres facteurs de risque, et pas des moindres, sont le surpoids, la sédentarité, l’alimentation (dont un excès de sel, des apports insuffisants en potassium, ou la consommation d’alcool).

Nous rencontrons beaucoup de personnes qui viennent jeûner dans nos séminaires et qui ont un traitement hypotenseur sans maladies collatérales décelées. Beaucoup d’entre elles ont été mises sous traitement de façon aléatoire, sans avoir été soumis au protocole de mesure en consultations et/ou complété par des mesures à domicile.

Plusieurs mesures sont nécessaires pour diagnostiquer une hypertension. En effet, La pression artérielle varie au cours de la journée : plus basse pendant le sommeil et le repos, plus élevée pendant la journée. Et elle augmente lors des activités physiques, du froid, de choc émotionnel, ou du stress.

Le diagnostic de l’hypertension (> à 140mmHg de systolique ou ≥ 90mmHg de diastolique en moyenne d’après l’OMS) doit ainsi être confirmé par des mesures (à répéter à deux reprises) au cours de trois consultations, sur une période de 3 à 6 mois. Afin d’affiner de préciser le diagnostic, le patient peut également faire des mesures à domicile. Ce qui est tout à fait recommandé.

D’autres personnes peuvent aussi ignorer qu’elles sont hypertensives car l’hypertension, si elles ne donnent pas quelques symptômes lors de poussées (maux de têtes violents, des vertiges, malaises, troubles de la vue, palpitations cardiaques, ou même saignements de nez,…), est le plus souvent silencieuse.

Le jeûne et le réglage alimentaire :
Le jeûne permet en effet de nettoyer le sang, la lymphe, d’assouplir les vaisseaux, de réguler le taux de sodium et potassium dans le sang, et la tension artérielle se régule naturellement. Le sang devient plus fluide au bout de 3 à 5 jours de jeûne et le cœur a moins besoin de faire d’efforts. Le cœur fait jusqu’a 50 % d’économie pendant le jeûne. Un cœur au repos est un cœur qui se répare.

De nombreux jeûneurs viennent dans nos séminaires dans le but de se débarrasser d’un traitement qu’ils jugent superflu et beaucoup d’entre eux soignent leur hypertension au bout de 5 à 15 jours de jeûne, selon les cas.

Par la suite, il suffit de maintenir un réglage alimentaire sain et équilibré et de jeûner régulièrement pour maintenir une tension correcte sans la prise ou reprise d’hypotenseurs (tout en continuant à suivre régulièrement sa tension).








jeunerpoursasante.fr
 
Enceinte, peut-on faire Ramadan ?

Si le jeûne est bien souvent contre-indiqué pour les futures mamans, certaines peuvent, en accord avec leur médecin, le poursuivre. Comment bien le pratiquer quand on est enceinte ? Quels sont les risques ?
Enceinte pendant le Ramadan : est-ce obligatoire ?

Le Ramadan correspond à une période de jeûne pour de nombreux musulmans, dont les femmes enceintes - et les mamans allaitantes - sont généralement dispensées pour éviter les risques de complications pour la maman et le bébé.

• Ce que dit le Coran
Pendant le jeûne du ramadan, tout musulman doit s'abstenir de s'alimenter, de boire et d'avoir des relations sexuelles pendant la journée. Une façon de se purifier et de contenir ses passions et ses désirs. Le Coran dispense toutefois toute personne dont la santé pourrait être fragilisée, comme les malades ou les femmes enceintes.

Si elles le souhaitent, ces dernières peuvent tout de même respecter le jeûne. Elles peuvent aussi l'interrompre et/ou le reporter à plus tard, en cas de problème.

Dans tous les cas, l'ensemble des études sur le sujet ne démontre aucun effet du jeûne sur l'enfant ; seule la mère peut être sujette à des malaises.

Ainsi, certaines femmes choisissent de le reporter à un autre mois de l'année, tandis que d'autres préfèrent nourrir un démuni pour chaque jour manqué, en guise de charité. En revanche, si la future mère souhaite faire Ramadan, un point avec son médecin traitant s'impose. En effet, en 2017, le Ramadan tombe en pleine saison estivale où les journées sont particulièrement longues et chaudes...

Enceinte pendant le Ramadan : quels risques encoure-t-on en cas d'observation du jeûne ?

Un jeûne strictement observé peut être dangereux pour la santé de la future mère et de son fœtus. En effet, en cas de mauvaise hydratation pendant la journée, le bébé peut manquer de liquide amniotique et la maman souffrir de diverses complications : "Les infections urinaires peuvent survenir chez la femme enceinte puisque la mauvaise hydratation affecte les reins principalement. Elles peuvent également souffrir de coliques néphrétiques." indique Teddy Linet, gynécologue-obstétricien.

En cas de nausées, vision floue ou vertiges, il ne faut surtout pas hésiter à alerter son médecin et rompre le jeûne. D'autre part, il faut impérativement éviter les activités sportives : elles risquent de provoquer une forte soif et beaucoup de fatigue...

Enceinte pendant le Ramadan : comment s'organiser quotidiennement ?
Vous avez choisi de faire Ramadan ? Avant d’entamer le jeûne, mieux vaut consulter un médecin, qui vérifiera que la maman ne manque pas de vitamines, ou de fer au cours de sa grossesse.

Une fois le jeûne commencé, le plus important reste l'hydratation. Buvez beaucoup d'eau le matin et le soir.

Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. En effet, il est primordial de bien vous nourrir et vous hydrater avant une journée de jeûne. Pour Teddy Linet, le petit-déjeuner doit ainsi être riche en vitamines et céréales complètes ainsi qu'en produits laitiers.

Quant au repas qui rompt le jeûne, qui est essentiellement composé d'aliments sucrés tels que des dattes et des noix, attention au risque de pics d'hyperglycémie. Alimentez-vous progressivement, en évitant de vous jeter tout de suite sur les sucreries.

Enfin, pour le dîner, mieux vaut miser sur la légèreté avec une viande blanche ou du poisson, des légumes et des féculents. "Les sels minéraux doivent être très présents pour ce dernier repas de la journée. En effet, le manque d'hydratation peut induire des carences. Les femmes doivent donc privilégier les potages, excellents pour rétablir les carences en sel", précise notre spécialiste.





magicmaman.com
Diabète et sport : comment éviter l’hypo et l’hyper ?
L’activité physique joue un rôle important dans la gestion du diabète. Mais chacun doit trouver celle qui lui convient. Pour bouger en toute sécurité, régularité, contrôle de glycémie et modération sont les maîtres mots !

Une activité physique modérée, la plus régulière possible est plus bénéfique pour l’organisme. Mieux vaut marcher 30 à 45 minutes par jour, plutôt que de faire une randonnée de trois heures chaque dimanche. Les activités les plus conseillées en cas de diabète sont les activités dites douces, ou d’endurance :
-Natation
-Marche
-Vélo : le vélo d’appartement facilite la régularité
-Jogging

Gare à l’hypoglycémie…
La baisse de la glycémie pendant et après l’effort est fréquente: durant l’activité physique, l’organisme utilise davantage de glucose et sa sensibilité à l’action de l’insuline augmente. L’activité physique régulière permet donc de lutter contre la résistance à l’insuline, caractéristique du diabète de type 2.

Mais prévenir les hypoglycémies reste important, en diminuant les doses d’insuline qui couvrent les moments d’activité physique.
Les hypoglycémies peuvent aussi être différées, le mieux est alors de vérifier votre glycémie après l’activité et de diminuer, si nécessaire, les doses d’insuline qui suivent l’effort.

Des hypoglycémies peuvent également survenir lors de traitements par antidiabétiques oraux. C’est pourquoi il est fondamental, dans tous les cas, de garder avec soi de quoi se resucrer durant l’effort.

… et à l’hyperglycémie !
Les moments d’activité intense peuvent par contre faire grimper la glycémie.
Les hormones de stress, comme l’adrénaline, poussent l’organisme à produire plus de glucose qu’il n’en dépense, ce qui peut provoquer, paradoxalement, une hyperglycémie.

Les médecins conseillent d’ailleurs de ne pas commencer une activité physique intense, comme un match de foot, un sprint, etc. lorsque vous êtes en hyperglycémie.

Le risque ? Une décompensation sous forme d’acidocétose. C’est pourquoi mesurer sa glycémie avant et pendant une activité intense est plus que recommandé.

Préparation et écoute de soi
Malgré ces grands principes, chacun peut réagir différemment à une même activité physique. Il y a beaucoup de paramètres individuels à évaluer et à identifier avec votre médecin :
- La dose d’insuline,
- La durée de l’activité,
- La collation la plus adaptée à votre situation.
Quelques règles d’or pour vous aider :
-Contrôler sa glycémie : avant, pendant et après l’activité physique, et être capable d’adapter sa dose d’insuline
-Toujours avoir du sucre avec soi
-S’équiper de chaussures adaptées, et inspecter ses pieds avant et après chaque activité
-Connaître son niveau de forme physique : pour la même activité, une personne non entraînée consommera plus de glucose qu’une personne sportive.





dinnosante.fr
Vous êtes diabétique? Vous désirez jeûner ?
Avant le jeûne et pendant le jeûne
Pour préparer et gérer au mieux cette période, il est impératif que vous consultiez votre médecin avant le début du jeûne afin :
-D’éliminer toute contre-indication médicale formelle de jeûner et ;
-D’adapter votre traitement antidiabétique (comprimés et/ou insuline).

1. Contrôles glycémiques fréquents :
Durant le jeûne et même les semaines qui précèdent, il faut renforcer l’auto surveillance glycémique.
Prenez votre glycémie :
-Le matin à jeun puis en post prandial (2 heures après le 1er repas).
-Le soir avant les repas et 2 heures après chaque repas.
-En milieu de journée et si vous ressentez un malaise.
-Si vous modifiez ou adaptez votre traitement

2. Adaptation thérapeutique :
Certains traitements ne sont pas compatibles avec le jeûne. Votre médecin est le seul à pouvoir modifier votre traitement.
Les risques de la pratique du jeûne chez les diabétiques
-L’hypoglycémie :
Elle correspond à une quantité insuffisante de glucose dans le sang. C’est un facteur de risque pouvant aboutir à un coma. Elle peut être due à la réduction des apports alimentaires sans adaptation thérapeutique préalable.
-L’hyperglycémie :
Elle correspond à un taux trop élevé de glucose dans le sang. Elle est souvent due à des apports alimentaires excessifs à la rupture du jeûne et /ou à une réduction inadaptée du traitement oral et/ou de l’insuline.
L’acido-cétose :
C’est une phase de décompensation avancée du diabète, en particuliers chez le diabétique insulino dépendant et c’est la conséquence d’une carence en insuline.
Le risque est augmenté lorsque la glycémie est élevée au début de la période de jeûne. Elle entraine fatigue, nausées, troubles respiratoires et sans traitement peut aboutir à un coma.
Déshydratation et thrombose :
La déshydratation pouvant apparaitre (en rapport avec la limitation de consommation de boissons surtout chez les personnes qui effectuent des travaux physiques) accentue le risque de thrombose (formation d’un caillot de sang entravant la circulation sanguine).

Situations nécessitant d’interrompre le jeûne avant le coucher du soleil :
-Si vous faites une hypoglycémie ≤ 0,60g /L.
-Si vous faites une hyperglycémie ≥ 2,50g /L en particulier si présence d’acétone dans les urines.

Contre-indications au jeûne
Si vous êtes diabétique, il vous sera formellement déconseillé de jeûner dans les cas suivants car vous mettriez votre santé en danger :
Diabète mal équilibré, instable… (Hypoglycémies et/ou hyperglycémies fréquentes),
-Diabète compliqué d’une insuffisance rénale, de rétinopathie sévère, etc,
-Maladie grave : insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde,
-Maladie intercurrente avec fièvre, diarrhées, etc,
-Femmes enceintes diabétiques ou ayant un diabète gestationnel (le jeûne présente un haut risque pour la mère et l’enfant),
-Diabète dont le traitement antidiabétique n’est pas adapté pour le jeûne,
-Diabète chez le sujet âgé.






dinnosante.fr

Des articles qui circulent régulièrement sur les réseaux sociaux affirment sans fondement que ce fruit serait « 100 fois plus fort » que la chimiothérapie.

Le Monde.


Non, le corossol n’est pas un « fruit miracle » pour lutter contre le cancer

Ce que dit la rumeur

Des gros titres prétendent qu’il existerait un « fruit miracle », le corossol, pour lutter contre le cancer. Egalement appelé graviola, ce fruit est issu d’un arbre tropical qu’on trouve notamment en Afrique et en Amérique. Pour certains, ses feuilles, sa pulpe ou son jus auraient des propriétés médicinales extraordinaires.

C’est par exemple le cas d’un article publié par le site Lesmoutonsrebelles.com, qui nous apparaît peu fiable dans le Décodex, en avril, selon lequel « les feuilles de corossol sont 100 fois plus fortes pour tuer les cellules cancéreuses que la chimiothérapie ! »

Ces affirmations émanent souvent de sites qui prétendent diffuser des informations « alternatives » en matière de santé. Et connaissent un succès considérable sur les réseaux sociaux, où leurs publications sont souvent partagées plusieurs milliers de fois.

POURQUOI C’EST FAUX

Il n’existe pas de « remède miracle » contre « le cancer »

En réalité, aucune étude scientifique ne valide ces thèses. D’abord, l’idée même qu’il existerait un ou des aliments « miracles » contre le cancer pose problème en soi. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) écrivait ainsi ceci en 2011 dans ses recommandations :

« Il n’existe pas d’aliment ou de nutriment “anticancer” en soi. Ainsi la consommation d’un aliment, d’un nutriment ou d’un complément alimentaire en particulier n’est pas suffisante, à elle seule, pour prévenir l’apparition d’un cancer, surtout lorsque l’alimentation dans son ensemble est déséquilibrée. »

Par ailleurs, encore faut-il savoir de quel type de cancer on parle. L’Institut national du cancer montrait ainsi, dans un document de synthèse sur les effets connus de la nutrition dans la prévention primaire des cancers publiés en 2015, qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques, la consommation de certains fruits et légumes est loin d’être considérée comme pouvant influer sur la prévention de tous les types de cancers. Cette consommation a par exemple des effets considérés « non concluants » pour réduire les risques de cancers du pancréas ou du rein.

Le corossol en lui-même n’a pas d’effet « anticancer » connu

Quant au prétendu « fruit miracle », le corossol, rien ne démontre ses prétendues vertus en la matière. Le Cancer Research UK (équivalent de l’Institut national du cancer au Royaume-Uni) estime ainsi qu’« il n’y a aucune preuve qui montre que le corossol permet de guérir du cancer ». Sa recommandation est donc de rester « très prudent au sujet d’informations présentes sur Internet ou de payer pour tout type de thérapie alternative contre le cancer ».

L’institution met par ailleurs en garde contre les effets secondaires du fruit :

« Certains chercheurs sont préoccupés par certains composants chimiques du corossol qui pourraient causer des changements nerveux et des troubles du mouvement si on en consomme de grandes quantités. (…) Parlez toujours à votre médecin avant de prendre tout type de complément alimentaire ou d’entamer toute thérapie alternative. »

De fausses informations grossières, mais qui séduisent beaucoup

Malgré leur caractère grossier, les fausses nouvelles de ce type peuvent toucher un public considérable au fil du temps. Ici, les dizaines d’articles sensationnalistes que nous avons identifiés ont été partagés des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Les visites générées ensuite sur les sites web qui les hébergent alimentent une véritable économie de la désinformation, grâce aux revenus publicitaires qu’elles rapportent à leurs diffuseurs.

Décodex : nos outils contre les fausses informations

Utilisez les outils développés par Les Décodeurs pour vous aider à éviter les fausses informations :

  • Fiables ou pas ? Testez les sites que vous consultez sur notre moteur de recherche (cliquez ici pour y accéder) ;
  • Pour savoir en un coup d’œil si vous êtes sur un site fiable ou pas, installez notre extension pour les navigateurs Chrome (à télécharger ici) et Firefox (à télécharger ici) ;
  • Vous voulez apprendre à vérifier l’information en ligne ? Lisez nos conseils pour éviter les fausses informations ;
  • Besoin d’aide pour vérifier une info ? Interrogez notre robot Facebook (cliquez ici pour y accéder).
 
 

Peut-être est-ce la méthode pour donner envie aux fumeurs d'arrêter ? Une infirmière américaine a filmé les poumons d'un patient décédé d'une Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO).


Il fumait un paquet par jour et ses poumons sont devenus noirs -comme carbonisés-, montrant ainsi les méfaits du tabac  sur l’élasticité des poumons. Dans une vidéo, cette infirmière compare le fonctionnement des poumons de donneurs sain et d’un malade.

Un paquet par jour pendant vingt ans

Le patient disparu fumait un paquet de cigarettes  par jour depuis vingt ans. Durant “son test”, l’infirmière démontre au cours d’un test d’insufflation d’air à la pompe, que les poumons malades se dégonflent instantanément après avoir été remplis d’air à cause du manque d’élasticité des membranes. 

Une expérience qui permet à la science de comprendre le problème d’essoufflement auquel sont souvent sujets les fumeurs

Dans la vidéo, le message est clair et direct : “Vous voulez toujours fumer?”…

En France, la BPCO tue 17 000 personnes et dans 8 cas sur 10, le tabac est le principal responsable. 

A ce jour, la vidéo a été partagée près de 600.000 fois.






actusante.net

Sujet délicat à aborder, l'érection est un sujet sensible pour les hommes. Pour en comprendre toute la mécanique et découvrir ses dessous et ses secrets, on fait le point avec le docteur Pierre Desvaux, andrologue et sexologue.


Les secrets pour avoir (et garder) une bonne érection

IL EXISTE DES ÉRECTIONS INVOLONTAIRES

Vrai : la seule érection qui n'a pas besoin d'être stimulée est celle qui se produit le matin. Elle se produit en réalité durant les phases de sommeil paradoxal. Lors de ces périodes, le système «sympathique » qui maintient la plupart du temps la verge au repos par de petits muscles ne contrôle plus la situation. Les muscles se relâchent. « L'érection nocturne, les mouvements et les gestes involontaires n'ont rien à voir avec un rêve érotique », explique avec le docteur Pierre Desvaux, andrologue et sexologue.

A l'adolescence, la simple vue d'une jeune fille séduisante peut provoquer une érection, mais cette réactivité perd de sa splendeur au fil de temps et du contrôle des émotions.

L'ALCOOL NUIT À L'ÉRECTION

Vrai et faux. Cela dépend de la quantité d'alcool absorbée. La consommation d'alcool à petite dose favorise le lâcher-prise et peut aider certains individus à se libérer sexuellement. Mais attention, trop d'alcool nuit vraiment à l'érection. Plus longue à venir, plus compliquée à tenir, l'érection n'aime pas l'abus d'alcool, l'éjaculation non plus.

« Le problème de l'alcool ? Gérer la bonne quantité. Car trop d'alcool empêche d'avoir une érection dure et longue. En effet, sous son influence, la circulation sanguine est modifiée, comme la sécrétion de la testostérone », explique le docteur Pierre Desvaux, andrologue et sexologue.

LA FRÉQUENCE DES RAPPORTS SEXUELS FAVORISE L'ÉRECTION

Vrai : plus un homme fait l'amour, plus il a d'intérêt pour l'acte sexuel, mieux il est armé pour maîtriser ses érections.

UN HOMME QUI N'A PAS D'ÉRECTION N'A PAS DE PLAISIR

Faux : l'érection est une mécanique hyper sensible. De manière générale, un homme stressé ou angoissé peut avoir des problèmes d'érection. «Quand votre partenaire n'a pas d'érection, c'est souvent qu'il a peur de décevoir ou qu'il est stressé » explique Pierre Desvaux. Le trouble de l'érection est une belle métaphore. Les hommes sont souvent dans la performance et ils ont peur de ne pas être à la hauteur. Pour éviter de montrer leur faiblesse, certains d'entre eux, stressés, se mettent à l'abri du rapport sexuel et subissent des troubles de l'érection. Même quand le désir est présent, l'érection peut faire défaut.

POUR FAIRE DURER SON ÉRECTION, EXPRIMEZ VOTRE DÉSIR

Vrai : pour limiter la tension liée à l'érection, il est important pour le/la partenaire de montrer qu'il/elle aime son sexe en érection ou par des caresses, des baisers, des regards ou pourquoi pas même des paroles ! Il est important de montrer que votre plaisir n'est pas forcement lié à la pénétration ou à l'orgasme, mais aussi à la simple proximité physique sensuelle de votre corps contre le sien.

Apprenez à vous masser, à vous câliner sans chercher systématiquement à avoir de relation sexuelle. Et, ne l'oubliez pas, un simple baiser peut déclencher l'érection.

POUR MAINTENIR UNE ÉRECTION, JOUER AVEC CE QUI EXCITE VOTRE PARTENAIRE

Vrai : Votre partenaire a une petit faiblesse pour les sous-vêtements en coton ? Les jeux sexuels alimentaires ? Il est extrêmement sensible aux caresses des épaules ? Pour stimuler votre partenaire, utilisez vos atouts et ses « petites faiblesses ». « Sans devenir un objet sexuel, il est bon de savoir développer sa sensibilité sexuelle et sensuelle. Les hommes étant majoritairement stimulés par la vue, apprenez à connaître les codes d'attraction sexuelle de votre partenaire et à jouer avec », rappelle le docteur Pierre Desvaux, andrologue et sexologue.

IL FAUT LUI FAIRE REMARQUER SI SON ÉRECTION EST MOINS BONNE

Faux : il est indispensable de ne jamais faire de réflexions ni assassines, ni compatissantes (ne devenez pas sa mère). Il faut rester dans le registre de la tendresse. «Surtout n'interprétez absolument pas le trouble de l'érection personnellement. Ne vous formalisez pas d'une diminution de la rigidité. Elle peut revenir, si vous poursuivez vos caresses, peut-être avec plus d'ardeur et, dans le cas contraire, comprenez juste que votre partenaire n'est pas une machine, passez à autres chose, des caresses plus tendres, des câlins amoureux  pour ne pas le mettre en porte à faux et laissez revenir l'érection plus tard » explique Pierre Desvaux. Il ne faut pas attacher d'importance à un trouble de l'érection passager, et surtout ne pas associer « Ne pas bander équivaut à ne pas être un homme et ne pas avoir de désir».

IL EXISTE UNE PÉRIODE PENDANT LAQUELLE UN HOMME NE PEUT PAS AVOIR D'ÉRECTION

Vrai : ce temps s'appelle période réfractaire. Cette période après l'éjaculation est le temps pendant lequel un nouvel orgasme est impossible. C'est un phénomène naturel contre lequel on ne peut pas lutter. Cette période évolue avec l'âge. D'extrêmement courte à 17 ou 18 ans, elle peut atteindre un jour ou deux à 80 ans. Elle dure en moyenne 2 à 3 heures.

« Cependant, vous pouvez noter que plus votre excitation plus élevée, plus cette période réfractaire peut être brève » explique Pierre Desvaux. Au fil de l'âge, on peut prescrire du Viagra, car un des effets bénéfiques de ce médicament, est de raccourcir cette période réfractaire d'1 heure à 10 minutes » conclut notre expert.



Source Topsante

Santé: Les bienfaits du bicarbonate de soude sur le corps humain!

Le bicarbonate de soude est un composé chimique inorganique. Il se décrit par la formule brute NaHCO3. De couleur blanche, il est composé de l’anion hydrogénocarbonate et du cation sodium, qui se présente sous forme de poudre.

Cette solution existe depuis 1791 et fait beaucoup de miracles. Découvrez les bienfaits du bicarbonate de soude sur le corps humain.

1-Traitement pour les cheveux

Le bicarbonate est un bon remède contre les cheveux gras. Il traite vos cheveux de la racine à la pointe. Mélangez avec du shampoing et appliquez!

2-Les infections mineures

Le NaHCO3 contient un élément chimique qui neutralise l’acide dans le corps. Toujours dans une solution liquide, mélangez une à deux cuillères à café de bicarbonate de soude dans un verre d’eau et buvez.

NB : Ce remède est seulement efficace contre les douleurs spontanées. En cas de douleurs continues, faites-vous examiner par un médecin.

3-Soin des pieds

Plus besoin d’aller dans les instituts de beauté pour enlever les peaux mortes sous la plante des pieds. Voici un remède naturel pour faire vos pédicures. Trois cuillères à soupe de bicarbonate de soude mélangées à 2 litres d’eau pour offrir à vos pieds tout le confort d’un soin naturel.

4-Remède contre les piqûres d’abeille

De nombreuses études ont montré que le bicarbonate de soude est un parfait neutralisant contre les piqûres d’abeille. Pourquoi ? parce qu’il contient des propriétés alcalines.

5-Les corps étrangers

Lorsque par maladresse vous vous coupez avec un verre et qu’ensuite une torsion du verre reste plantée dans votre chair, c’est douloureux. Pour retirer ce corps étranger sans trop avoir mal, versez sur la partie un mélange d’eau et bicarbonate. Ce sera plus facile de le retirer et d’arrêter les saignements.

6-Déodorant naturel

Le bicarbonate aide à éliminer les odeurs et la transpiration sous les aisselles. Si vous transpirez beaucoup des aisselles, après le bain matinal, mélangez un peu de bicarbonate à de l’eau. Utilisez le mélange pour rincer tout le corps. Vous serez à sec et frais toute la journée.

Emeraude ASSAH

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