Santé
Un lien entre sexe et bonheur? Oui, mais ce serait grâce aux câlins selon des chercheurs. Si plusieurs études semblent montrer que faire l'amour est lié au fait d'être heureux, le lien de cause à effet est plus compliqué que ça.SEXUALITÉ - Qu'est-ce qui rend heureux ? A cette question, il n'y a pas une réponse unique, pré-établie. Il est pourtant intéressant de noter que plusieurs études scientifiques ont remarqué un lien assez prononcé entre sexe et bien-être. L'une d'entre elles, datant de 2016, a même noté que faire l'amour plus souvent semble rendre plus heureux que de gagner plus d'argent. Les psychologues ont cherché du côté des câlins et autres signes d'affection car peu d'études antérieures faisaient le lien entre ceux-ci et les rapports sexuels. Pour voir si leur intuition était la bonne, ils ont donc réalisé quatre recherches différentes. Pour les deux premières, ils ont interrogé 335 personnes, puis 74 couples. Le résultat: à chaque fois, plus de sexe implique plus de bien-être. Sauf que quand on rajoute dans l'équation le nombre de câlins, cela change tout. En clair, le sexe seul ne suffit pas, ce serait les gestes affectifs qui en découlent, qui provoqueraient le bien-être. Ils ont ensuite mis au point deux autres études, en interrogeant 106 et 58 couples pendant plusieurs jours, via des questionnaires. Les deux études ont également montré qu'un rapport sexuel était associé avec une vision plus positive dans la journée et avec plus de gestes affectifs envers le partenaire. "Nos modèles suggèrent que l'activité sexuelle promeut l'affectivité, qui elle-même promeut le bien-être", notent les auteurs en conclusion. Ils précisent pour autant que la nature même de leur étude, ne permet pas d'affirmer sans aucun doute que le lien de cause à effet est bien celui-là. Il faudrait par exemple que de futures recherches vérifient si l'augmentation des rapports sexuels a un impact sur les gestes d'affection, sur le bien-être et sur la qualité de la relation amoureuse.
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Enfant, adolescent ou adulte, court dormeur ou long dormeur, du matin ou du soir, nous n'avons pas tous le même besoin de sommeil.Pour tous, la somnolence diurne n'est pas anodine. Elle est associée à un risque accidentel accru: accidents de la route, bien sûr, mais également accidents du travail ou accidents domestiques. A long terme, la "dette de sommeil" qui s'accumule de nuit en nuit, et qui s'observe dans tous les pays industrialisés, a un réel impact sur la santé. Que faire pour éviter la dette de sommeil et préserver ainsi sa santé? Tout d'abord savoir quel est son besoin de sommeil, caractéristique individuelle et génétiquement déterminée. Le sommeil dont on a besoin est celui par lequel on se sent dans la meilleure forme possible pendant la journée, en dehors de circonstances particulières comme la maladie par exemple. On peut considérer que c'est le sommeil qu'on s'alloue chacun le week-end ou en dehors de toute contrainte horaire. Alors, pour venir à bout de son manque chronique de sommeil, il faudrait dormir plus pendant la semaine, en se fixant comme objectif son temps de sommeil les nuits de week-end... Comment procéder? C'est autour de cette question de santé publique que l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance se positionne chaque année pour examiner les habitudes des Français vis-à-vis de leur sommeil. Et les aider, à partir du thème de l'année, à trouver les meilleures conditions pour le déroulement d'un bon sommeil. Enfin, parmi la moitié des Français qui ont un animal domestique à la maison, 25% dorment avec lui. Ou plutôt lui donnent libre accès à la chambre. L'animal va et vient selon son propre rythme éveil/sommeil, différent de celui des humains. Il peut donc alléger ou perturber le sommeil. Enfant, adolescent ou adulte, court dormeur ou long dormeur, du matin ou du soir, nous n'avons pas tous le même besoin de sommeil. Ne pas respecter ce besoin nous expose, à la longue, à des risques pour la santé qui sont avérés. Et notre environnement sociétal nous y incite de multiples façons, notamment par l'envahissement des écrans dans notre univers, jour et nuit! C'est pourquoi il faut une prise de conscience, tant individuelle que collective, de ce véritable enjeu de santé publique qu'est le sommeil afin de pouvoir mettre en place des solutions adaptées pour chacun. L'annonce d'un cancer du sein est un véritable ouragan. Quand informations et émotions se bousculent, comment gérer la suite ? Nos conseils pour vous aider dans ces moments délicats : à l'annonce de la maladie, au moment du traitement, et après les soins.
L'annonce
Quand la nouvelle tombe, les questions se bousculent. Enchaîner les examens, passer ou non par l'étape chirurgie avant ou après la chimio… il faut mettre en place le parcours de soins. Le vécu n'est pas le même en fonction du lieu où le diagnostic est posé, en ville ou à l'hôpital. On s'organise au cas par cas. Au premier rendez-vous Autant que possible, il faut prévoir d'être accompagnée. “La patiente a beaucoup de mal à enregistrer les informations, a constaté Agnès Lecas, déléguée du service action pour les malades de la Ligue contre le cancer. La personne accompagnatrice peut donc prendre des notes pour elle et, bien sûr, la soutenir”. Que faire quand on se retrouve seule après ? Certaines associations de patients disposent de services d'écoute. C'est préférable aux échanges sur les forums de discussion, qui accentuent l'angoisse. Dans tous les cas, si on est tentée de surfer sur internet, c'est avec prudence et en privilégiant les sites comme celui du service Cancer Info, e-cancer.fr, où les données sont à jour. Compter sur son médecin et les bons réseaux En ville, le spécialiste est le mieux informé pour orienter vers le service d'oncologie compétent, et la coordination entre lui et l'établissement hospitalier se fera facilement. Pour les patientes diagnostiquées à l'hôpital, le médecin traitant reste important et l'on prend rendez-vous avec lui. “Certaines femmes consultent plusieurs spécialistes, a constaté le Pr Catherine Uzan, du service Chirurgie et cancérologie gynécologique et mammaire de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. On peut le comprendre, mais mieux vaut éviter l'errance médicale, qui angoisse et n'aide pas à choisir”, observe-t-elle. Parallèlement, il faut gérer l'aspect pratique. L'hôpital dispose d'un service d'assistance sociale, et il est bon de s'en rapprocher, même sans besoin déterminé. En ville, les associations de patients proposent aussi des réseaux qui apportent une aide administrative, financière, pour la garde des enfants, etc. Gagner du temps Certaines femmes reçoivent l'annonce comme un compte à rebours et veulent faire vite. De plus en plus de parcours “short track” se mettent en place en France, comme le service Accueil sein de la Pitié-Salpêtrière, dirigé par le Pr Uzan. “On a raccourci le temps de prise en charge pour diminuer le stress et optimiser les traitements”, explique-t-elle. Quand une patiente appelle, elle a rendez-vous le lundi suivant pour faire les examens et rencontrer le chirurgien. Elle a les résultats la même semaine et peut être opérée si nécessaire. Une rencontre est aussi prévue avec l'infirmière d'annonce, qui fait le tour des soins de support proposés (oncopsychologie, nutrition, sport, esthétique…). Pour être orientée vers les centres compétents, renseignez-vous auprès de Cancer Info ou de la Ligue contre le cancer". Pendant le traitement Même si le traitement de la maladie fait sans cesse des progrès, les soins contre le cancer entraînent encore des effets secondaires comme la douleur, la fatigue, les gonflements, les douleurs articulaires. Heureusement, on peut en limiter les effets. On mise sur les “soins de support” Hypnose, sophrologie, relaxation, acupuncture… il est devenu évident que les médecines dites “alternatives” ou “complémentaires” sont devenues indispensables pour rendre plus supportable la chimiothérapie ou la radiothérapie. D'ailleurs, 63 % des Français les jugent importantes, selon une enquête réalisée par l'Institut Curie. A l'hôpital, ces disciplines sont regroupées dans les services “de soins de support”. En clinique, ce type de service n'existe pas toujours. Mais l'oncologue est en réseau avec des professionnels qui savent prendre en charge les femmes atteintes d'un cancer du sein. Il vous guidera vers ce qui vous convient le mieux. L'homéopathie contre les effets secondaires En France, environ un tiers des femmes traitées recourent aux médecines complémentaires avec, en tête, l'homéopathie car elle propose des traitements personnalisés contre les aphtes, les bouffées de chaleur, les pertes de sensibilité des doigts dus aux traitements lourds. Il est essentiel de se faire traiter “à la carte” par un homéopathe. Pour en savoir plus, un livre, Cancer et homéopathie, du Dr Jean-Lionel Bagot (éd. Unimedica) et un site, soscancerdusein.org. La diététicienne pour garder son poids et son immunité Les traitements contre le cancer modifient le tube digestif et peuvent entraîner douleurs, nausées et perte d'appétit. La diététicienne explique comment fractionner ses repas pour les rendre plus digestes, privilégier les aliments froids, moins odorants, moduler ses boissons plutôt avant et après les repas que pendant. Grâce à elle, vous saurez tout sur les aliments pro ou anti-cancer. En général, on conseille un régime pauvre en graisse animale, riche en légumes et en fruits. En cas de perte de poids, il est recommandé d'augmenter les purées et les soupes, faciles à digérer et riches en vitamines. Mais 40 à 50 % des patientes prennent au contraire au moins 3 kg. Il faut alors, en accord avec la diététicienne, revoir son régime à la baisse. Faire la traque aux sucres rapides, desserts, sodas…, est indispensable. Pour en savoir plus sur la recherche : le réseau Nacre (Réseau national alimentation cancer recherche). Parler, c'est capital Le psychothérapeute aide à mettre des mots sur les angoisses et à s'adapter aux changements de vie. Mais le “face-à-face” n'est pas la seule option. De nombreux services d'oncologie organisent des groupes de parole qui permettent aux femmes d'échanger, ensemble, sur leur vie et leur expérience. Et après Le sport, prévention contre les rechutes Après un cancer, le meilleur moment pour reprendre une activité physique est à décider avec l'oncologue. Dans un premier temps, des séances de kinésithérapie sont nécessaires. “Le kinésithérapeute permet de remettre en place l'épaule opérée, car les femmes ont tendance, pour protéger la cicatrice, à se recourber en avant et à avancer l'épaule. Il s'occupe de la cicatrice en assouplissant les tissus, explique Jocelyne Rolland, kinésithérapeute, créatrice de la méthode Rose Pilates, un Pilates spécialement adapté aux femmes opérées d'un cancer. Puis il faut passer à l'activité physique proprement dite pour ne pas prendre de poids. Les cellules graisseuses sont inflammatoires et augmentent les risques. L'exercice combat les effets secondaires et permet de mieux supporter l'hormonothérapie.” A chaque femme son ordonnance sportive, l'idéal étant de combiner deux types d'entraînement : l'activité d'endurance (marche, vélo, natation) qui augmente le rythme cardiaque en douceur pendant 30 à 45 min, 3 à 5 fois par semaine. Et en parallèle, une activité qui muscle : de la gym par exemple. Mais on peut joindre les deux : nager avec des palmes, de la marche avec des bâtons pour travailler les bras… Il existe aussi des gyms spécifiques, comme cette méthode Rose Pilates : “Les exercices permettent de reprendre confiance en soi, de se servir et de s'appuyer sur le bras du côté opéré, de s'allonger sur le ventre. Bref de retrouver un corps solide en lequel on a confiance”, poursuit Jocelyne Rolland. Un cancer, ça change quoi ? L'annonce d'un cancer bouleverse une vie. “Chaque femme a une représentation différente de la maladie”, souligne Sarah Dauchy, psychiatre, chef du département des soins de support (DISSPO) et de l'unité de psycho oncologie (UPO) à l'institut Gustave-Roussy. Ce n'est pas la même chose quand le diagnostic survient chez une femme qui a perdu sa mère de la même maladie ou chez une autre dont c'est le premier accident de vie et qui réalise sa vulnérabilité… Mais une malade sur deux éprouve vraiment des difficultés d'adaptation, qui se manifestent par des troubles émotionnels, 15 % d'entre elles subissent une véritable déprime. Or, on sait que cette maladie multiplie par trois le risque d'abandon des traitements qui évitent la rechute. 30 à 50 % des femmes cessent avant trois à cinq ans. L'impact de la maladie remet parfois en question les choix professionnels, le couple, le désir d'enfant. C'est un vrai test sur la solidité des liens : des amis disparaissent, alors que d'autres, insoupçonnés, se rapprochent. “Mais les couples qui se séparent avaient souvent déjà des problèmes auparavant”, a constaté la spécialiste. Dans l'entreprise, c'est la même chose. La malade rappelle à chacun sa vulnérabilité. Certains collègues ont peur et s'écartent. D'autres sont extrêmement solidaires, font don de leurs RTT, etc. Le conseil : s'entourer. D'amis, de la famille, de spécialistes… pour ne pas accepter un licenciement sans l'avoir désiré. Ne pas entamer un divorce sans savoir quelle est sa motivation profonde. Et surtout, bien observer son traitement. Il faut un accompagnement psychologique et des services pour soigner le psychisme, la douleur, le besoin de faire du sport…, sur la durée. Femmeactuelle.fr Le Projet Promotion des Jeunes (PPJ) a organisé ce jeudi 16 mars une rencontre d’information et de partage des résultats de la ligne verte GINDIMA (200 365) à Dakar. Ce moyen d’information, lancé il y a un peu plus de six mois, a pour ambition de promouvoir la santé sexuelle et reproductive des adolescents jeunes. Le temps d’un bilan de « la ligne verte GINDIMA », le directeur du PPJ, Abdoulaye KA a remis son costume d’enseignant pour partager les résultats de son équipe.
Tout est parti d’une visite du ministre de la Jeunesse Mame Mbaye NIANG à des adolescents de Mbour. L’objectif était d’informer les jeunes sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive. Et très rapidement, il est ressorti de cette rencontre l’idée de mettre sur pied une ligne gratuite et accessible afin de permettre aux jeunes de mieux s’imprégner de sujets qui engagent directement leur santé.
La matérialisation de ce projet a donné lieu à la rencontre tenue ce jour, jeudi 16 mars. De ces travaux d’information et de partage des résultats de « la ligne » présentée par M. Abdoulaye Ka, directeur du PPJ, il ressort que dans la liste des thématiques traitées, « le cycle menstruel » reste le sujet qui a fait l’objet du plus grand nombre d'appels, avec un taux de 20%. Il est suivi par la thématique IST/VIH à hauteur de 11%. En terme d’appels toujours, M. Ka a souligné dans sa présentation que les 53 % sont émis par des hommes. Et les autres 46 % par des femmes. Les jeunes de 10 à 24 ans restent la principale cible de cette initiative « ligne GINDIMA ». Car ils constituent à eux seuls, à 1/3 de la population sénégalaise. A cette rencontre, a également pris part Mme Andréa Wojnar Diagne, représentante résidente de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population). Elle s’est réjouie à l’idée de savoir que, « quatre mois après le lancement de la ligne, ils ont (PPJ) dépassé par 4 fois l’objectif des 10 000 appels à la fin de l’année 2016 ». Avant de déclarer, avec conviction, que « le Sénégal ne sera émergent que lorsque les jeunes du pays seront informés, éduqués et en bonne santé ». « Demain se construit aujourd’hui » finit-elle par lâcher. Pour rappel, cette ligne a été officiellement lancée le 12 aout 2016 à Matam lors des vacances citoyennes. Pour clôturer les travaux, il a été procédé à une remise de prix à Moustapha Dia, journaliste à Sud fm, et auteur de la formule : « Gindima – 200 365 ». Pour la petite histoire, GINDIMA signifie renseigne-moi en langue national ouolof, et le chiffre 200 365 indique que le service est fonctionnel à 200% durant 365 jours. Information pratique: Pour joindre le service Gindima, tous les jours et à toute heure, il faut faire le 200 365, ligne gratuite, sans aucun frais avec des professionnels au bout du fil. MMS – LERAL
Les scientifiques ont enfin trouvé un moyen d'identifier les cellules dans lesquelles le virus du VIH survit à l'état dormant, malgré les trithérapies.
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