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Santé
Santé : 5 raisons de consommer l’eau à température ambiante (Etude)

En lisant cette étude sur l’eau, vous changerez vos manières, messieurs et dames.

Ne dit-on pas que l’eau est source de vie ? Eh bien oui. En buvant de l’eau, cela procure du plaisir. On boit de l’eau généralement pour étancher notre soif. Mais l’eau a plusieurs vertus que nous ignorons peut-être.

Bon nombre de personnes préfèrent boire de l’eau froide, ce qui est déconseillé. Les médecins recommandent la consommation de l’eau à température ambiante pour une hygiène de vie plus saine.

Voici cinq bienfaits de l’eau à température ambiante selon une étude menée par des médecins-chercheurs.

1- Parfait pour éliminer les toxines et les déchets

Santé : 5 raisons de consommer l'eau à température ambiante (Etude)

Alors que le métabolisme, la circulation du sang et la température du corps sont stimulés en même temps, ce dernier se purifie à travers la transpiration et les sécrétions. Vous sortez ainsi toutes les toxines présentes dans votre corps.

2-Réduit les envies de sucre

Santé : 5 raisons de consommer l'eau à température ambiante (Etude)

Lorsque l’envie d’un en-cas sucré vous prend, buvez un verre d’eau chaude. Prenez également l’habitude de remplacer les sodas par de l’eau. Au fur et à mesure, vos envies de sucré finiront par disparaître.

3-Booste l’énergie pour le métabolisme

Santé : 5 raisons de consommer l'eau à température ambiante (Etude)

Au réveil, buvez un verre d’eau tiède. Cela permet d’élever la température de votre corps et de booster la circulation sanguine.

4-Stimule la digestion

Santé : 5 raisons de consommer l'eau à température ambiante (Etude)

Boire de l’eau chaude stimule la production d’enzymes spécifiques qui à leur tour, boostent la digestion. Si vous avez mangé du gras, il est recommandé de boire un verre d’eau tiède ensuite. Cela vous permettra de dissoudre les graisses et de les digérer plus facilement.

5-Très bon pour les intestins

Santé : 5 raisons de consommer l'eau à température ambiante (Etude)

En plus d’élargir les vaisseaux sanguins, boire de l’eau tiède régulièrement aide à contrecarrer la constipation et vous permet donc d’aller à la selle tous les jours.

 

Emeraude ASSAH

L'acrylamide présent dans le café augmente-t-il le risque de développer un cancer ? En Californie, une association de consommateurs demande aux entreprises qui vendent du café, comme Starbucks, de prévenir les consommateurs des risques encourus.


L'acrylamide fait partie des substances répertoriées comme "cancérogènes possibles" par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence qui fait partie de l'Organisation mondiale de la santé. Présente essentiellement dans la fumée de cigarette et dans les aliments grillés (pain grillé, chips de pommes de terre, céréales du petit-déjeuner, grains de café...);l'acrylamide est transformée en glycidamide par notre métabolisme, un composé qui peut causer des mutations et des dommages dans l'ADN.

C'est pourquoi une association californienne appelée Conseil pour l'éducation et la recherche sur les toxiques poursuit plusieurs entreprises qui fabriquent ou vendent du café (comme Starbucks), pour ne pas avoir prévenu leurs clients sur les risques qu'ils encourent en buvant du café.

La plainte allègue que ces entreprises "n'ont pas fourni un avertissement clair et raisonnable" aux consommateurs exposés à l'acrylamide, selon CNN.

Des affiches devant le comptoir 
L'association californienne demande que les entreprises soient désormais contraintes d'afficher un avertissement sur l'acrylamide ainsi qu'une explication sur les risques potentiels à boire du café. Si le juge lui donne raison, des panneaux devront être affichés clairement au comptoir des magasins ou sur les murs.

Lors d'une première audience, les compagnies de café ont soutenu que le niveau d'acrylamide présent dans la boisson, était considéré comme sûr et que les avantages pour la santé qu'il y a à boire du café l'emportaient largement sur le risque.




TopSanté

Consommer régulièrement des fruits et légumes permet de renforcer le système immunitaire. Zoom sur la courge, un légume savoureux et riche en nutriments.


Les bonnes raisons de manger la courge

La courge est un légume riche en vitamines, minéraux et en nutriments très bénéfiques à la santé. La citrouille, le potiron... il existe de nombreuses variétés de courges. La chair et les graines de courges ont des propriétés médicinales.

Grâce à sa richesse en antioxydants dont bêta-carotène, la vitamine A, en fibres...et de nombreux nutriments, la courge permet renforcer les systèmes immunitaire, pulmonaire et de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires, les cancers (prostate, sein, côlon...), et les maladies chroniques liées au vieillissement. Elle favorise aussi la bonne vision.

Lorsque vous achetez une courge, assurez-vous qu'elle ait encore son pédoncule. Elle doit être ferme. Conservez-la dans un endroit sec et frais. Vous pouvez aussi la découper, la nettoyer et la garder dans le réfrigérateur dans du film alimentaire ou au congélateur. Consommez la courge comme les autres légumes.

Ses graines ont d'incroyables bienfaits:
- Elles luttent contre les parasites intestinaux et leurs symptômes
- Elles luttent contre le cancer du sein
- Elles améliorent la qualité du sommeil
- Elles boostent le système immunitaire
- Elles aident à diminuer la glycémie
- Elles peuvent améliorer la qualité du sperme et la fertilité




afriquefemme.com
Productivité : Voici pourquoi vous devriez prendre votre pause au travail

Lorsqu’on a beaucoup de choses à faire, ou qu’on veut finir sa journée plus tôt que prévu, on a tendance à sauter sa pause. Pourtant, il s’agit d’un moment que le travailleur ne doit pas négliger. Dans cet article, Afrikmag vous donne 3 bonnes raisons de profiter de votre break.

S’éloigner des outils de travail

Ceux qui travaillent devant un ordinateur doivent impérativement prendre une pause. Généralement, la lumière peut être une source de fatigue. Celle-ci peut affecter vos yeux et vous donner des maux de tête. La posture au niveau de la chaise également peut vous causer des soucis. Une petite pause, surtout a l’air libre, peut vous faire beaucoup de bien. Sortir de son bureau et changer d’environnement, va permettre de faire le plein d’énergie. Il en est de même pour ceux qui soulèvent des objets lourds. Ils vont ainsi reposer leurs bras, et leurs pieds. A défaut, le travailleur peut avoir un trouble musculo-squelettique.

Faire le plein d’énergie

L’une des règles d’or de la santé, c’est de manger 3 fois par jour. Pour ce faire, il ne faudrait pas sauter sa pause. Pour quelqu’un qui travaille pendant 6 heures, il faudrait prendre 20 minutes et faire le plein d’énergie. Par contre, il est recommandé à ceux qui travaillent pendant au moins 8 heures par jour, de prendre une pause plus longue. De ce fait, un break de 30 à 45 minutes par jour, pourrait leur permettre de souffler un peu.

Employeurs, exigez la pause!

Contrairement à ce que croient certains patrons, la pause ne leur fait pas perdre des sous. Bien au contraire, elle permet d’augmenter la performance de ses travailleurs. Lorsque ces derniers enchaînent le travail en journée continue, ils peuvent être bourrés. Du coup, leur créativité peut baisser. Cela pourrait aboutir à un travail bâclé voire médiocre. Il faudrait donc inciter les travailleurs à refaire le plein d’énergie, quitte à aménager un réfectoire dans le lieu de travail.

De nombreuses infertilités se résolvent grâce à un traitement médical. Le plus important est de déterminer la cause de cette difficulté à concevoir un bébé. Malformation de l'utérus, dysfonctionnement hormonal … Voici quelques éléments bloquants du côté des femmes.


Mieux comprendre l'infertilité féminine

On le sait, la fertilité décline au fil de l'âge. Si elle est au top autour de 25 ans, elle diminue fortement après 35 ans.

L’âge, un ennemi de la fertilité
Selon l'institut national d'études démographiques (INED), à 30 ans, une femme a 75 % de chances de tomber enceinte en 12 mois ; à 35 ans, 66 % de chances ; à 40 ans, 44 % de chances. Un pourcentage qui se réduit encore au-delà de 40 ans. Les fausses couches, ainsi que le risque d'anomalie fœtale, augmentent aussi avec l'âge.

Le temps est donc un véritable ennemi de la fertilité. La phase folliculaire diminue, les ovules sont moins nombreux et de moins bonne qualité. Le stock fourni à la naissance (environ 400 000) arrive à épuisement.
De même, la production hormonale de progestérone et d'estrogènes, essentielle pour la grossesse, baisse considérablement, ce qui empêche le bon fonctionnement de l'appareil reproductif.

L’utérus peut avoir une maladie ou une anomalie
L'utérus joue un rôle essentiel dans une grossesse. C'est l'organe dans lequel se développe le futur bébé pendant neuf mois. Il comporte un muscle (le myomètre) et une muqueuse (l'endomètre) qui se modifient à chaque cycle pour accueillir l'embryon.

On parle de stérilité due à l'utérus quand il est absent ou malformé. La muqueuse peut se révéler trop fine ou hostile, et l'utérus présenter des anomalies : absent, trop petit, mal formé, polype. Dans certains cas, sauf en l'absence complète d'utérus, votre gynécologue peut vous proposer une opération avant un projet de grossesse.

D'autre part, il peut y avoir ce que l'on appelle une endométriose, avec une présence anormale de l'endomètre sur les autres organes (ovaires par exemple). Une maladie fréquente qui concerne 10 % des femmes et perturbe l'ovulation. Un bilan complet d'infertilité permet de déterminer le traitement le plus adapté à chaque femme (chirurgie, FIV…).

Une anomalie de la glaire cervicale, cause de stérilité
Ce liquide transparent sécrété au niveau du col de l'utérus, joue un rôle important dans la fécondation. Il aide les spermatozoïdes à rejoindre l'ovule juste avant l'ovulation.

La glaire cervicale est cause de stérilité si elle est absente ou en quantité insuffisante. Il s'agit d'un problème hormonal avec un manque d'estrogènes (ou à cause du syndrome Distilbène qui touche les femmes ayant été en contact "in utero" avec ce médicament). Elle peut aussi être hostile en diffusant des anticorps contre les spermatozoïdes.

L'efficacité de la glaire cervicale est évaluée lors du test de Huhner : celui-ci doit être réalisé dans les 6 à 12 heures suivant un rapport sexuel. Selon le résultat, un traitement visant à améliorer la qualité de la glaire peut être proposé à la femme.

L’ovulation ne se produit pas normalement
Les troubles de la fertilité sont souvent liés aux problèmes d'ovulation. Tout d'abord les ovaires peuvent mal fonctionner et il n'y a pas d'ovulation.

La présence de kystes sur les ovaires peut aussi être une cause d'infertilité découverte lors du bilan d'infertilité. Ils sont de deux sortes : les kystes fonctionnels qui sont le résultat d'un dysfonctionnement ovulatoire. Ils disparaissent sous l'effet d'un traitement hormonal.

Et les kystes organiques qui peuvent nécessiter une intervention chirurgicale.
Il peut aussi s'agir d'un problème au niveau des trompes de Fallope qui transportent l'ovule de l'ovaire à l'utérus. Les spermatozoïdes doivent s'y insérer afin de féconder l'ovule. Mais les trompes peuvent être bouchées à cause d'une infection passée, ignorée (salpingite), ou bien être carrément absentes, ce qui bloque la rencontre ovule-spermatozoïdes. On appelle cela une stérilité tubaire.




santemagazine.fr

Votre bébé est patraque, il pleurniche, ne veut rien manger… Premier réflexe : prendre sa température. Il a plus de 38,5 °C. Pas d’affolement ! La fièvre est un symptôme banal qui n'est pas dangereux, à condition de respecter certaines règles.


Les bons gestes quand bébé a de la fièvre
La fièvre n'est pas une maladie en soi. Il s'agit en fait d'une réaction naturelle et utile de l'organisme qui lui permet de se défendre face à une infection ou une inflammation. Selon son degré, adoptez les bons réflexes.

Fièvre de 38 °C à 40 °C, comment réagir selon l'âge de votre bébé ?
On considère qu'il y a fièvre à partir de 38 °C. Entre 36,5 et 37,5 °C, continuez à observer votre enfant et reprenez sa température dans quelques heures si cela vous semble utile.

De 38 °C à 38,5 °C :
• Votre enfant a moins de 3 mois, donnez-lui du paracétamol et consultez votre médecin dans la journée, même s'il semble aller bien.
• Il a plus de 3 mois : s'il n'est pas gêné dans ses activités et ne ressent pas d'inconfort, inutile de lui donner du paracétamol. Patientez, à condition de le surveiller et de contrôler sa température toutes les deux ou trois heures

De 38,5 °C à 39,5 °C :
• Votre enfant a moins de 3 mois : donnez-lui du paracétamol, appelez immédiatement votre médecin.
• Il a entre 3 et 6 mois : donnez-lui du paracétamol, avec des doses espacées toutes les six heures.
• Au-delà de 6 mois, s'il joue, mange et n'est pas grognon, il n'y a pas d'urgence à lui donner du paracétamol, à condition de le surveiller et de contrôler sa température régulièrement. En revanche, traitez-le si vous constatez un changement dans ses habitudes ou qu'il se plaint d'avoir mal.

Si cette fièvre persiste plus de 48 heures ou s'accompagne d'autres symptômes (vomissements, diarrhées, respiration sifflante, refus de s'alimenter, maux de tête, mal d'oreille, pleurs incessants, éruption cutanée…), il est préférable de consulter dans la journée.

Au-delà de 39,5 °C : donnez du paracétamol et consultez un médecin rapidement.

Le paracétamol, le médicament antipyrétique de référence chez le bébé
Avant 6 mois, le paracétamol est le seul médicament antipyrétique recommandé. Donner de l'aspirine à un enfant en bas âge n'est pas recommandé en raison du risque d'effets indésirables digestifs, rénaux et d'un risque très rare, mais grave, de syndrome de Reye. … Quant à l'ibuprofène et le kétoprofène, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, il n'est pas souhaitable de les donner sans avis médical, car ils sont contre-indiqués dans certains cas d'infections virales, notamment la varicelle.

L'administration de paracétamol ne doit pas dépasser 60 mg/kg/jour, à répartir entre quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures (respecter un délai de quatre heures entre deux prises). Privilégiez sa forme sirop, déjà graduée en dose-kilo.

L'administration d'ibuprofène (chez l'enfant de plus de 3 mois) ne doit pas dépasser 20 à 30 mg/kg/jour, à répartir entre quatre prises.

Pour limiter tout risque de surdosage, il est important d'utiliser la cuillère-dose ou la pipette fournie avec le médicament. Eviter de recourir à une cuillère à café ou à soupe, pas assez précise. Respecter la dose indiquée par le médecin ainsi que l'intervalle préconisé entre deux prises.

Il est contre-indiqué d'associer simultanément plusieurs médicaments.

Les autres réflexes anti fièvre
• En dehors de l'administration de paracétamol, ne couvrez pas trop votre enfant, même s'il frissonne. C'est même l'inverse : découvrez-le, quelle que soit la saison, et habillez-le avec des vêtements légers et en coton. Pour éviter tout risque de convulsion, il peut être utile de retirer sa turbulette épaisse quand il dort, et de juste le recouvrir avec un drap léger. La température dans la pièce à vivre et la chambre ne doit pas dépasser 19 °C.
• Donnez régulièrement à boire à votre bébé. Chez un enfant en bas âge, il est important de prévenir tout risque de déshydratation.
• Pendant longtemps, il a été conseillé de baigner un enfant fiévreux dans une eau dont la température est inférieure de 2 °C à celle de l'enfant. Cette méthode n'est plus aujourd'hui préconisée car son efficacité ne semble pas probante.

L’angoisse des convulsions

C'est une des craintes majeures des jeunes parents : que leur bébé convulse lorsqu'il a de la fièvre. Ceci se comprend car les convulsions sont impressionnantes : l'enfant alterne pendant quelques minutes des phases d'enraidissement et d'agitation liées aux spasmes musculaires.

Les convulsions demandent une prise en charge médicale en urgence pour mettre l'enfant hors de danger. Mais pas de panique… Tous les enfants ne sont pas égaux face aux convulsions : ce risque ne concerne que 2 à 5 % d'entre eux, qui appartiennent plutôt à des familles prédisposées. Ce risque disparaît totalement après l'âge de 5 ans.

Comment prendre la température chez le bébé et l'enfant

Avoir un bon thermomètre paraît être une évidence et pourtant... Saviez-vous que les thermomètres électriques à affichage digital sont les plus fiables et les plus pratiques ? L'utilisation recommandée reste celle par voie rectale. Choisir un modèle à sonde flexible, plus "confortable" surtout chez le bébé.

En pratique quotidienne chez un enfant de plus de deux ans, on peut recourir à deux autres méthodes, moins précises mais moins stressantes :
• Le thermomètre électronique à utiliser dans la bouche ou sous les aisselles (inconvénient : la température est souvent sous-estimée),
• Le thermomètre à infrarouge auriculaire (déconseillé chez un bébé de moins de six mois et peu fiable en cas d'otite) ou temporal.

A savoir : chez le nouveau-né, la prise de la température sous les aisselles est comparable à la mesure rectale.





santemagazine.fr

A l'occasion de la Journée Mondiale contre le Cancer, l'Institut Curie fait le point sur les avancées prometteuses en matière de détection des tumeurs dans le sang des patients.


Détecter le cancer à partir d'une prise de sang : c'est déjà une réalité

On les appelle "biomarqueurs tumoraux circulants" : des indices semés par la tumeur cancéreuse dans le sang des patients. "Ces biomarqueurs sont porteurs d'un grand nombre d'informations utiles pour le suivi du patient. Toute la difficulté consiste à les détecter et à déterminer leur signification", explique le Pr François-Clément Bidard, oncologue médical et chercheur à l'Institut Curie, qui mène des projets de recherche sur le sujet aux côtés du Pr Jean-Yves Pierga et de Charlotte Proudhon dans le laboratoire des Biomarqueurs Tumoraux Circulants.

Bientôt la biopsie liquide sera une routine

Grâce à une simple prise de sang, sorte de "biopsie liquide", les chercheurs et médecins espèrent révolutionner la prise en charge des cancers. Les attentes sont nombreuses, notamment pour détecter les lésions cancéreuses avant même qu'une tumeur ait réellement commencé à se développer ou à réapparaître après un traitement.

"Nous n'avons jamais été aussi proches d'utiliser en routine cette biopsie liquide pour lutter contre certains cancers", ajoute le Pr François-Clément Bidard.

Valider le traitement dans le cancer du poumon

L'utilisation la plus aboutie des biomarqueurs circulants est celle d'aide au diagnostic et à la décision thérapeutique. Lorsqu'une biopsie classique est trop difficile à réaliser chez un patient, une recherche d'altérations spécifiques de l'ADN est effectuée grâce à une simple prise de sang. La prise de sang reste en effet un geste médical simple, rapide, peu douloureux en comparaison à une biopsie tissulaire. Cette utilisation est complètement validée depuis 2014, dans les cancers du poumon et réalisée de manière quotidienne à l'Institut Curie.

Pour les médecins et chercheurs, les biomarqueurs tumoraux circulants offrent aussi la possibilité de préciser le pronostic d'un cancer ou de déceler rapidement une résistance à un traitement.

D'autres recherches sont en cours pour améliorer la sensibilité de ces techniques de traitements et d'analyses des biopsies liquides. L'objectif : mettre au point des méthodes pouvant être standardisées et utilisées en routine partout.




topsante.com
A dose thérapeutique, le paracétamol est sans risque car il est dégradé en métabolites non toxiques par une molécule présente dans l'organisme appelée glutathion qui se lie aux toxines pour les éliminer du corps.

Mais une surdose de paracétamol ou des prises élevées et fréquentes de cet antidouleur, diminuent les réserves en glutathion du foie, le rendant plus vulnérable.

D'autres médicaments peuvent aussi voir des effets délétères sur le foie : les statines (pour réguler le taux de cholestérol), les corticoïdes, les antifongiques (pour traiter les infections dues à des champignons) ainsi que certaines pilules contraceptives et traitements hormonaux.





TopSante

La cigarette électronique, moins dangereuse que les cigarettes classiques ? Rien n’est moins sûr selon les résultats d’une étude. D’après les chercheurs, le vapotage représenterait un plus grand risque de contracter certains cancers et de développer des maladies cardiaques. Et ce malgré le fait qu’elles contiennent moins de substances cancérogènes. Une conclusion tirée d’expériences menées pendant des mois sur des souris, dont l’ADN a été endommagé.


Cigarette électronique : vapoter peut être encore plus dangereux que fumer des cigarettes classiques

La cigarette électronique serait belle et bien nocive, et peut-être même plus que les cigarettes traditionnelles sur certains aspects. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs de la faculté de médecine de l’université de New York, qui ont exposé des souris pendant douze semaines à la vapeur de nicotine. Les conséquences sur leur organisme ne se sont pas faites attendre, comme le relaie Le Parisien.

« Bien que les cigarettes électroniques contiennent moins de substances cancérogènes que les cigarettes conventionnelles, le vapotage pourrait présenter un risque plus grand de contracter un cancer pulmonaire ou de la vessie ainsi que de développer des maladies cardiaques », affirment les chercheurs dans un article publié dans la revue scientifique « Comptes-rendus de l’Académie nationale des sciences des États-Unis d’Amérique ».

La cigarette électronique augmente le risque de cancer

Lors de leurs expériences, ils ont constaté des dommages importants dans l’ADN des cellules des poumons, de la vessie et du cœur des souris. Ces cellules contenaient également moins de protéines réparatrices que chez des souris n’étant pas exposées à la vapeur de nicotine. L’étude souligne que les trois mois d’exposition pour les rongeurs équivalent à environ dix ans de vapotage pour les humains. Bien sûr, le chiffre varie énormément selon la consommation.

Des effets comparables ont été observés sur des cellules humaines de poumons et de vessies, confirmant les dangers de la cigarette électronique. Mais il reste difficile de savoir si elles sont plus néfastes que les classiques, d’autres études viendront étayer ce cas épineux. Quoiqu’il en soit, les deux ne sont pas recommandables.

« En France, le tabagisme est la première cause de mortalité évitable, avec environ 66 000 décès chaque année. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt prématurément des causes de son tabagisme, et la moitié de ces décès se situe entre 35 et 69 ans », selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Ne baissez jamais les bras face au moustique, et vous aurez beaucoup plus de chance d'être épargné : c'est ce que nous apprend une étude américaine récemment publiée.


Pour dissuader un moustique de nous piquer, rien de mieux que d'essayer de l'écraser

Dès les premières chaleurs, il y a toujours celui ou celle qui se fait davantage dévorer par les moustiques, malgré la citronnelle et le répulsif dont il ou elle s'est paré(e). Si vous êtes cette personne, voici peut-être venue la fin de tout ou partie de votre problème.

VOIR AUSSI : Pourquoi les moustiques ciblent certaines personnes et pas d'autres

Dans une étude publiée jeudi 18 janvier dans la revue scientifique Current Biology et relayée par le New York Times, on apprend que les moustiques sont en fait très sensibles à nos comportements lorsqu'ils veulent nous piquer. En effet, ils seraient en mesure d'associer les vibrations produites lorsqu'ils sont menacés par l'homme, avec l'odeur du corps humain. Ainsi, si vous avez essayé de tuer un moustique en faisant de grands gestes, il imprimera rapidement l'information "cet humain m'est hostile" en associant les vibrations de vos mouvements avec votre odeur, et ne cherchera normalement plus à vous attaquer par la suite.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l'Université de Washington qui ont mené cette étude ont placé des moustiques et plusieurs odeurs dans un vortex créant des vibrations similaires à celles d'une main voulant gifler un avant-bras, mais le ratant de peu. En seulement 15 minutes, les moustiques avaient associé les odeurs témoins aux vibrations, et préféraient se tourner vers de nouvelles odeurs inconnues insérées dans d'autres zones du vortex.

Le vortex dans lequel les moustiques ont été placés pour l'expérience.Kiley Riffell

Cette information de danger est restée vivace près de 24 heures chez les moustiques de laboratoire, puisqu'ils continuaient un jour après le début de l'expérience de se tourner vers un chemin "nouveau" proposé par les scientifiques, dans lequel il n'y avait pas d'odeurs qu'ils connaissaient.

Les scientifiques américains précisent ensuite que la dopamine serait la responsable de cette mémorisation olfactive. En effet, en modifiant génétiquement les récepteurs de dopamine de certains cobayes, cette faculté à discerner le danger ne serait plus active.

Outre nous épargner de pénibles piqûres, cette découverte pourrait surtout permettre de mettre au point des moyens plus efficaces pour éviter les piqûres, et donc la possible transmission de maladies graves par les moustiques comme la dengue, le virus du Zika ou encore la fièvre jaune.

 

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